Le ministre de l’intérieur, Antoine Félix Diome, n’a pas mâché ses mots. La situation que traverse le pays depuis presque cinq jours est, selon lui, le fruit d’«actes de nature terroriste, destinés à fragiliser l’autorité de l’Etat». Le locataire de la place Washington, continuant son discours, affirme que ce qui se passe n’est rien d’autre de la «conspiration contre l’Etat, du grand banditisme et de l’insurrection organisée».
Aux responsables des saccages et autres actes, le ministre dit : «les auteurs d’actes criminels, seront recherchés, arrêtés et traduits devant la justice». Le premier flic du pays ne passe pas sans rappeler que «gouvernement appelle au calme, à la sérénité et à l’apaisement». Sans cela, dira-t-il, «l’Etat mettra tous les moyens en œuvre, afin d’assurer le maintien et la restauration de l’ordre public, la protection des personnes et des biens et la préservation des institutions».
