Le nouveau ministre de l’Intégration Africaine, des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur estime que les pays de l’AES doivent impérativement revenir dans l’ensemble sous-régional. Il a indiqué ce week-end que c’est l’une des priorités de l’action diplomatique sénégalaise.
Par Ibrahima DIOP
Cheikh Niang ministre de l’intégration africaine, des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur invité de l’émission « Objection » sur la radio Sud Fm, a évoqué les questions brûlantes, notamment les menaces terroristes en Afrique de l’Ouest et l’isolement des pays de l’AES. A ce propos, le diplomate de carrière déclaré : « Dans les priorités diplomatiques, nous considérons notre sous-région comme la première ceinture à sécuriser. Nous appartenons à notre voisinage. La géographie dicte ses règles. D’ailleurs on a vu un développement de l’activité des djihadistes qui se rapproche de nos frontières. Cela montre qu’il est important de prendre en compte le voisinage », a souligné Cheikh Niang.
Par ailleurs dit-il, « les instructions que j’ai reçues du Chef de l’État c’est de privilégier notre action diplomatique au niveau de la sous-région de manière à sauvegarder notre sécurité mais aussi développer nos relations avec tous les pays de la sous-région. Les populations maliennes, nigériennes et burkinabés sont des populations sœurs. « Beaucoup de choses nous lient et nous devons faire de sorte que ceux qui ont quitté la grande famille, mais avec qui nous partageons les mêmes réalités sociologiques, politiques et économiques reviennent et permettre que la famille se retrouve », a soutenu le ministre de l’intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Evoquant la 80ème assemblée générale des Nations Unies, le chef de la diplomatie sénégalaise a salué la condamnation par le Sénégal la situation à Gaza et la réaffirmation du droit « inaliénable » du peuple palestinien à l’existence d’un état viable, libre et indépendant. M. Niang a appuyé la position du Sénégal sur la redynamisation du multilatéralisme en déclin et de donner plus de poids à la bonne gouvernance mondiale. Le ministre est aussi revenu sur l’appel du Sénégal relatif à la réforme du conseil de sécurité et des institutions de Bretons Woods. Selon le diplomate, il faut commencer par le conseil de sécurité. Il a, à cet effet, invité l’Afrique à une position commune pour une représentation digne et équitable de L’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU.




