Le porte-parole de l’APR qui a réagi sur la dissolution de Pastef trouve que c’est une décision rare mais du tout exceptionnelle.« La décision de dissoudre le Pastef n’est pas exceptionnelle. C’est dans l’ordre normal des choses puisque c’est prévu par nos textes. La Constitution, qui dans son article 4, pose le principe de la liberté de constitution de parti politique, se décline en un régime juridique », avance-t-il. Pour lui : « un parti politique est sujet de droit. Le droit de porter une opinion construite, de porter une ambition, d’avoir l’ambition présidentielle, de former des citoyens, ce sont des missions affectées aux partis politiques. Le parti politique est un acteur de la démocratie. Cette décision ne fragilise pas la démocratie ». Non sans ajoute que « Le Pastef donnait des signaux d’une formation politique intéressante, mais finalement, c’est un parti inutile au projet politique et démocratique ».