Selon un communiqué des directeurs généraux de Petrosen et de Fortesa, rendu public ce jeudi 28 janvier, des travaux «complexes et délicats» sont actuellement en cours à Gadiaga pour éteindre l’incendie du puits de gaz qui sévit depuis décembre 2020.
D’après les renseignements fournis par les deux structures, le feu n’a été maitrisé que pendant quelques heures, avant d’être rallumé. La raison ? «Pour cette opération, les techniciens avaient besoin en effet d’éteindre la flamme pour permettre aux équipes de mieux travailler et de se rapprocher au plus des installations du puits. L’opération de pompage a pris fin vers 15 h 30 mn car le résultat attendu n’a pu être obtenu ; les équipes techniques ont procédé au rallumage de la flamme après avoir retiré les équipements et les engins», a-t-on relevé dans la note dont copie nous est parvenue.
Selon les détails fournis par les techniciens, «l’opération a démarré par le refroidissement de la structure suivi de l’extinction de la flamme avec les jets d’eau. Trois minutes après, la flamme a été maitrisée et éteinte. A la suite, les équipes se sont attaquées à l’arrivée du gaz par injection de « brine ». Elle est menée par une équipe de la société américaine Haliburton appuyée par les techniciens sénégalais et les sapeurs-pompiers», informe notre source.
Il faut dire que depuis plus d’un mois, «le village de Dieuleuk Peul à Ngadiaga, commune de Notto Gouye Diama» vit cette situation. De ce fait, même si les responsables des sociétés engagées sur le terrain disent que «toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité des populations de la zone», il n’en demeure pas moins que des doutes subsistent sur l’impact que le gaz naturel qui brûle pourrait avoir sur la santé des habitants.