«Il est étonnant de voir les plus grands pourfendeurs de la justice et de l’État de droit, que sont le Président FAYE et son Premier Ministre, qui ont tous les deux injurié et défié la justice de notre République, être les acteurs de cette foire de l’hypocrisie pompeusement appelée Dialogue National. Ce sont des repris de justice (accusés ou condamnés de graves crimes) qui vont décider de l’avenir de notre justice. Forfait ne peut être plus grand et plus dangereux pour la démocratie sénégalaise. La seule reforme dont la justice a besoin est d’être libérée de la mainmise du politique sur le judiciaire». C’est la position du Bloc national des démocrates du Dr Cheikh Tidiane Seck. Profitant de l’occasion, ils ont fustigé cette démarche soutenant que l’ancien Président s’est ligué avec l’actuel pour tordre le cou à l’État de droit en avalisant la loi d’amnistie du 13 février 2024 qui est un exemple de légalisation de l’impunité. «Il en est de même ‘’des forts soupçons de corruption de certains membres du Conseil Constitutionnel’’ qui sont en passe d’être noyés dans la masse des réformes de la justice. Le seul et unique objectif de ce dialogue qui grèvera le budget national, est de transformer le Conseil Constitutionnel en Cour Constitutionnelle; deal déjà négocié entre hommes politiques qui ont soutenu la coalition Diomaye Président. Preuve, si besoin en était, que la justice demeure sous le joug du politique», font – ils savoir.