Dans un entretien avec l’Aps, le garde des Sceaux a assuré que des suites judiciaires seront données sans faiblesse et en toute objectivité’ aux manquements et autres reproches pointés du doigt par la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle. Pour lui, «Il n’y a pas de règlement de comptes. Il faut juste répondre de ses actes. Il faut jusque que les personnes concernées puissent répondre des reproches et griefs qui sont formulés contre elles. Il appartiendra à la justice, c’est-à-dire aux magistrats et aux juges, d’en décider en toute indépendance et de façon objective». La finalité d’un rapport, précise t – il, «dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants expérimentés appelés décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer”, a encore rappelé le garde des Sceaux, ministre de la Justice».