ADVERTISEMENT
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Edition du jour
LiiQuotidien
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Edition du jour
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Edition du jour
No Result
View All Result
LiiQuotidien
No Result
View All Result
Home A LA UNE

POUR LA PRÉPARATION AUX URGENCES SANITAIRES : La Surveillance collaborative basée sur 8 recommandations mise en œuvre au Sénégal

amina by amina
août 22, 2025
in A LA UNE, Actualités, Santé, Société
0
POUR LA PRÉPARATION AUX URGENCES SANITAIRES : La Surveillance collaborative basée sur 8 recommandations mise en œuvre au Sénégal
0
SHARES
16
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter

Pour mettre en œuvre la Surveillance collaborative au Sénégal, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a organisé ce vendredi 22 août 2025, une réunion pour sa validation. Cette réunion qui a pour objectif de procéder au lancement de cette stratégie, vise à construire une vision partagée des produits d’information prioritaires et un plan de travail pour guider les prochaines étapes.

Par Idrissa NIASSY

Dans le cadre de la préparation face aux menaces sanitaires à venir, le gouvernement du Sénégal, à travers le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, a procéder ce vendredi au lancement de la Réunion de validation de la mise en œuvre de la Surveillance collaborative au Sénégal. Cette initiative permettra non seulement de renforcer la sécurité sanitaire nationale, mais de contribuer aussi à l’architecture régionale et mondiale de préparation aux urgences. Pour ce faire, huit (8) recommandations majeures ont été adoptées par les autorités lors d’une rencontre de trois jours tenue à Dakar avec toutes les parties prenantes. Il s’agit, premièrement de renforcer le groupe thématique pour la mise en œuvre d’un système intégré qui doit commencer par la cartographie des systèmes de surveillance existants en santé humaine et dans les autres secteurs, l’identification des gaps et des potentialités pour renforcer la surveillance collaborative, entre autres. La deuxième recommandation, consiste à mettre en place un Comité technique, mixte et inclusif. Cette initiative, selon Dr Boly Diop, Directeur de la surveillance épidémiologique, renforcera non seulement la sécurité sanitaire nationale mais contribuera aussi à l’architecture régionale et mondiale de préparation aux urgences. « Je pense que c’est très important, parce que l’un des buts ultimes de la surveillance collaborative, c’est de pouvoir prendre des décisions basées sur des faits factuels », explique-t-il.

La troisième recommandation vise renforcer le cadre réglementaire pour le partage de données de sécurisation entre les différents secteurs. Mais, il s’agit aussi de renforcement des capacités des agents de santé sur la protection des données. La quatrième recommandation va permettre de développer une plateforme intégrée multisectorielle des données de surveillance collaborative. Et pour ce faire, d’après Dr Boly, « il faut une analyse des besoins fonctionnels et techniques ». La cinquième recommandation, c’est d’optimiser les capacités de détection au niveau déconcentré, du fait qu’on est dans la surveillance et «l’un des principes majeurs, c’est de pouvoir détecter les phénomènes à temps». « Ce qui fait que, il faut la mise à disposition d’outils de collecte numérique et de transmission des données pour réduire les délais, le déploiement de superviseurs régionaux en surveillance, la redynamisation et l’intégration du système d’alerte communautaire dans la surveillance communautaire de façon globale et l’ensemble des secteurs », ajoute-t-il.

La sixième recommandation consiste à mettre en place un institut national de santé publique, comme l’a recommandé l’Oms et l’Union africaine. Mais, cela doit passer par la réalisation d’une étude de faisabilité institutionnelle et technique, l’élaboration d’un cadre juridique et réglementaire, la mobilisation des parties prenantes nationales et la définition des axes stratégiques de l’institut national de santé publique. L’avant-dernière recommandation, c’est de renforcer la mobilisation des ressources et d’optimiser leur allocation dans le cadre de la surveillance collaborative. « C’est un aspect très important pour l’élaboration d’un plan de mobilisation des ressources pour la surveillance collaborative », précise le Directeur de la surveillance épidémiologique. Enfin, la dernière recommandation c’est d’optimiser l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la surveillance collaborative. «On ne peut pas parler de surveillance collaborative sans être préoccupé par rapport à la technologie, mais aussi de la mise en place d’un cadre éthique et réglementaire pour l’usage de l’Intelligence artificielle», a-t-il conclu.

Cette initiative saluée par les partenaires techniques et financiers, comme l’Oms et la Fondation Bill et Melinda Gates. « Cette initiative renforcera non seulement la sécurité sanitaire nationale mais contribuera aussi à l’architecture régionale et mondiale de préparation aux urgences», a déclaré Dr Mady Ba de l’Oms. «Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement du Sénégal à continuer cette première étape et d’essayer l’opérationnalisation pour la zone Afrique de l’Ouest, pour pouvoir intégrer la réflexion sur la surveillance collaborative », a dit pour sa part Valérie Bemo, Représentante la Fondation Bill et Melinda Gates.

Le ministre de la Santé, le Dr Ibrahima Sy, prenant la parole à la cérémonie d’ouverture de la réunion de validation de la mise en œuvre de la Surveillance collaborative au Sénégal, a fait savoir qu’elle n’est pas un concept théorique. « C’est une approche pragmatique et opérationnelle qui s’inscrit dans la continuité des efforts entre pays à travers le processus de surveillance intégré de la maladie, des ripostes, déjà en vigueur au Sénégal », a-t-il déclaré. Cette initiative, pour lui, apporte non seulement une nouvelle dynamique pour renforcer et améliorer la collaboration intersectorielle, mais aussi la coordination des acteurs et l’efficacité globale du système. «Elle s’inscrit ainsi dans le cadre de la vision de souveraineté sanitaire, et inscrite dans le cadre de l’Axe de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 portant sur le développement d’un capital humain de qualité et l’équité sociale auxquelles les questions de surveillance doivent grandement contribuer en sauvant des vies», ajoute-t-il.

Tags: ministère de la Santé et de l’Action SocialeURGENCES SANITAIRES
Previous Post

Assemblée Nationale : Les députés convoqués en séance plénière

Next Post

RAFFERMISSEMENT DES LIENS SÉCULAIRES ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA GUINÉE : Une résolution commune signée entre le Hcds et le Cnds

amina

amina

Next Post
RAFFERMISSEMENT DES LIENS SÉCULAIRES ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA GUINÉE : Une résolution commune signée entre le Hcds et le Cnds

RAFFERMISSEMENT DES LIENS SÉCULAIRES ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA GUINÉE : Une résolution commune signée entre le Hcds et le Cnds

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ADVERTISEMENT

Nos catégories

Réçemments publiés

DIRECT : LES VENDREDIS DE BABACAR DIONE / LA FACE CACHÉE DU TERA MEETING

DIRECT : LES VENDREDIS DE BABACAR DIONE / LA FACE CACHÉE DU TERA MEETING

novembre 7, 2025
Urgent : Pape Malick Ndour interpellé par la DIC

Urgent : Pape Malick Ndour libéré, sous bracelet électronique

novembre 7, 2025
  • About
  • Advertise
  • Privacy & Policy
  • Contact

© 2023 LiiQuotidien - Fait par Pisco Sène.

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Edition du jour

© 2023 LiiQuotidien - Fait par Pisco Sène.

Fermer/ouvrir TV

LiiQuotidien TV