Le Sénégal reste à la traîne en matière de prévention contre la corruption, du fait de l’absence de loi sur l’accès à l’information, de l’absence de textes sur l’encadrement des financements de campagnes électorales et le financement des partis politiques. C’est pourquoi la section sénégalaise de Transparency International recommande au président de la République en exercice de « consacrer un peu de son temps à la Cour des comptes pour la réception des rapports sur la gestion des organismes publics et parapublics » et à celui entrant de « s’engager à prendre les mesures concrètes dans les cent (100) jours à partir de la prestation de serment ». Il s’agit de « faire appliquer le point 1.7 de l’annexe de la loi n°2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques qui dispose que « dans les trois mois suivant chaque nouveau mandat présidentiel, la situation globale des finances publiques, et en particulier la situation du budget et de son endettement, fait l’objet d’un rapport préparé par le Gouvernement.