En phase avec le report de la Présidentielle jusqu’au 15 décembre 2024, Abdoulaye Diouf Sarr défend le chef de l’État, Macky Sall. «Il s’agit de la République du Sénégal, pour que les semelles du pays ne bougent pas », justifie-t-il dans un entretien accordé au journal Source A. Saluant l’abrogation du décret N-2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral suivie dans la foulée par l’adoption en séance plénière lundi, à l’Assemblée nationale de la loi constitutionnelle n-04/2024 du 3 février 2024, renvoyant l’élection présidentielle au 15 décembre 2024 initialement fixée au 25 février 2024, il soutient que « les républicains, les véritables démocrates, ceux qui aiment le Sénégal savent, de manière claire, que si on avait poursuivi le processus électoral, on irait droit vers une situation explosive et incontrôlable. ». L’ancien ministre de la Santé va plus loin, soutenant qu’un « nombre important de républicains, de démocrates, d’hommes politiques, d’intellectuels, et de cadres sont d’accord avec cette décision » mais, regrette-t-il : « Certains font plus de bruit et populisme autour de ça » alors qu’il « fallait s’arrêter pour clarifier la situation afin de tenir cette élection dans des conditions de transparence et de sincérité », insiste-t-il.