Députés de l’opposition comme du pouvoir ont regretté et déploré ce tragique événement noté aussi bien à l’Ucad qu’à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. L’essentiel des députés de la majorité a condamné les actes odieux perpétrés dans les universités au mois de juin dernier, les autres se sont interrogés sur l’existence d’autres considérations justifiant la suspension des cours en présentiel. Ils ont aussi jugé nécessaire d’assainir l’espace universitaire en prenant des mesures fortes telles que le désengorgement de l’Ucad à travers la délocalisation de certaines facultés, l’instauration d’un cadre de dialogue entre les différents acteurs, la prohibition des mouvements politico – religieux et le renforcement de la sécurité. Quant aux députés du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi, ils trouvent qu’ il faut trouver des solutions urgentes pour rouvrir l’Ucad.