La démission, avec fracas, des députés Cheikh Bamba Dièye et Moustapha Guirassy n’aura pas été un blocage à la commission ad hoc, chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols. L’équipe triée au volet pour examiner si oui ou non le président du Pastef sera dénué de sa couverture parlementaire a démarré son travail ce lundi 22 février. Cela, malgré aussi le fait que le concerné n’ait pas voulu déférer à sa convocation.
Mais pour faire ce travail l’Assemblée est placée sous haute sécurité. Les voies desservant la place Soweto sont barricadées. Les forces de sécurités, en tenue de combat, veillent au grain. Pour traverser les alentours de l’institution parlementaire, il faut montrer patte blanche. Aucun détail ne passe les policiers sous le nez. Une situation qui semble bien liée au contexte actuel, marqué par des manifestations des partisans de Sonko.