Les bureaux 18, 20 et 22 de la Direction de l’informatique du Trésor public, situés au deuxième étage de l’immeuble R+3 du 15, Rue Malenfant, au centre-ville, ont été cambriolés, lundi 3 mars. Selon le journal L’Observateur qui livre l’information, trois ordinateurs, dont deux portables, ont été emportés ainsi que la somme de 200 000 francs CFA.
La Sûreté urbaine (SU) de Dakar, chargée de l’enquête, s’est déployée sur les lieux, en compagnie de la Division de la police technique et scientifique. Nos confrères affirment qu’une analyse minutieuse du cambriolage « laisse penser que les malfaiteurs maîtrisaient parfaitement les lieux, connaissant précisément l’emplacement des trois ordinateurs dérobés ». Dans les couloirs du Trésor public, d’aucuns parlent d’une « commande exécutée ».
Le journal trouve cette hypothèse logique « :d’autant plus qu’il semble que les cambrioleurs aient ciblé des ordinateurs directement connectés au serveur central de la direction où sont stockées toutes les informations financières sensibles du Trésor public ».
Les auditions des personnes susceptibles de fournir des informations utiles ont démarré. Le vigile, J. M. NIAKH, un agent du GMI nommé A. GOUDIABY, en poste la nuit du cambriolage, et un certain M. BADJI, qui a découvert l’effraction, ont été entendus par les enquêteurs de la Sûreté urbaine.
Avec Walf