Par Dieynaba TANDIANG
Le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, de retour de ses deux visite d’Etat au royaume d’Arabie Saoudite et en Turquie, s’est prononcé sur les violences qui ont émaillé ce début de campagne électorale. Le Chef de l’Etat est catégorique : « toute personne responsable de violence répondra de ses actes devant la justice ». « Quel que soit la personne ou son appartenance politique, si sa responsabilité est engagée dans des actes de violence, elle répondra de ses actes devant la justice. Quand le ministre de la Justice m’a informé, je lui ai personnellement demandé d’ouvrir une enquête et afin que les responsabilités soient situées », a déclaré le Président de la République. Il assure que la Justice fera son travail sans aucune pression. « On ne peut pas accepter dans ce pays qu’un individu, quel que soit son statut ou son appartenance politique, s’arroge le droit d’attaquer d’honnêtes citoyens ou d’attenter à la vie des populations en toute impunité », a-t-il martelé.
Pour le Chef de l’Etat, une joute électorale n’est rien d’autre que la confrontation des idées. « Si vous avez un programme, vendez le peuple car, le fin-mot lui », a-t-il exhorté. Cependant, indique Diomaye Faye, les leaders politiques devraient avoir de la hauteur et prendre leurs responsabilités. Pour le reste de la campagne, il les appelle à faire preuve de responsabilité. « La richesse du Sénégal n’est ni l’or, ni le pétrole, mais c’est la paix et la stabilité que nous avons toujours su maintenir. Tous nos partenaires investisseurs avec qui, nous avons échangé en Turkie et en Arabie Saoudite, nous leur avons assuré que le Sénégal est un pays stable. Ce dont ils sont conscients et ça les rassure davantage à venir investir dans notre pays ». C’est la raison pour laquelle, dit-il, « on ne peut pas accepter que les échéances électorales soient émaillées de violence ».
Le Président de la République a, par ailleurs, demandé au ministre de l’Intérieur de prendre les dispositions nécessaires pour sécuriser les convois de campagne afin d’anticiper sur les évènements et d’éviter que les convois se croisent. Ceci, en collaboration avec les autorités territoriales et les directeurs de campagne des partis et coalitions, a laissé entendre le Chef de l’Etat.