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Home A LA UNE

CONTRIBUTION : PASTEF et la continuité remodelée (Par PlumeCitoyenne / MaremKANTE)

amina by amina
décembre 19, 2024
in A LA UNE, Actualités, contributions
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CONTRIBUTION : PASTEF et la continuité remodelée (Par PlumeCitoyenne / MaremKANTE)
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Monsieur le Ministre du Commerce, laissez de côté les effets d’annonce de rupture

Tout ce que le président Abdou Diouf a apporté au Sénégal en termes de développement, les jalons ont été posés par le président Léopold Sédar Senghor. Tout ce que le président Abdoulaye Wade a fait comme réalisations, les plans ont été ébauchés par son prédécesseur Abdou Diouf. Le Yonou Yokuté et le Plan Sénégal Emergent du président Macky Sall ont pris racines dans les grands chantiers de l’État, amorcés par le président Abdoulaye Wade. Et le Projet Sénégal 2050 du Président Bassirou Diomaye Faye rentre dans la continuité remodelée du legs du président Macky Sall.

Ainsi donc, il faut que les sénégalais sachent que le régime du Président Diomaye travaille à poser les jalons de la gouvernance au prochain(e) président(e) de la République du Sénégal.

Ceux qui disent que le Pastef n’a encore rien réalisé durant ces neuf mois de gouvernance n’ont pas tort. Par contre, leur lecture est tronquée par le Pastef lui-même en la personne de son leader Ousmane Sonko qui a versé dans la posture de la RUPTURE et du CHANGEMENT SYSTEMIQUE. Or il n’y a rien de tout ça. Car l’Etat, c’est la continuité remodelée. Dès son arrivée au pouvoir, en arrêtant les grands chantiers en cours, le leader du Pastef n’a fait qu’attarder la marche du train. Ce qui a créé un goulot d’étranglement au niveau des gares, bloquant ainsi le flux des personnes, des marchandises et des investissements. D’où la précarité économique que traverse le Sénégal. Mais, il n’est jamais trop tard pour relancer le train car en termes de gouvernance, la rupture ou le changement systémique ne se décrète pas ex nihilo. Au contraire, il s’appuie sur des acquis et prend nouvelle forme tout naturellement et tout doucement dans le temps non pas par le biais de la décision d’une seule personne ou d’une seule équipe mais par l’ensemble des efforts des personnes composant l’environnement auquel est destiné le projet.

Ainsi donc, le vrai changement, c’est justement lorsqu’une voie de terre balisée est transformée en une voie ferrée sur laquelle roule un train chargeant des marchandises et des personnes tout au long des gares et qui draine un flux financier conséquent. Ce résultat visible et tangible du train qui roule sur les rails, a d’abord nécessité un travail colossal en amont avec comme but de servir les besoins du présent mais principalement de se préparer aux défis et enjeux du futur. C’est ce qu’ont fait tous les prédécesseurs du président Diomaye et tous ceux qui dans le passé ont travaillé au développement économique et social du Sénégal d’aujourd’hui. Que ces bâtisseurs soient de l’Etat, des investisseurs étrangers, des sénégalais du secteur privé national et du secteur informel.

 En parlant du secteur informel, l’idée de l’actuel ministre du commerce, Serigne Guèye Diop d’arrêter l’importation de la friperie au Sénégal a noyé dans le débat public sur sa noble vision de mettre un terme à l’exportation de nos matières premières. Et pourtant, à y regarder de près, le ministre du Commerce a bien raison car il est dans l’esprit de donner corps à ce que ses prédécesseurs ministres du commerce et de l’industrie d’hier avaient toujours voulu et souhaité pour la transformation de nos matières premières. C’est-à-dire, avoir des unités industrielles locales suffisantes qui transforment en grande partie ce que nous nous produisons et consommons.

 Cette noble vision de ministre du Commerce est à saluer et non à critiquer. Mais, l’arrêt de l’importation de la friperie se fera lorsque le Sénégal aura ce génie de ressusciter plusieurs modèles industriels comme la SOTIBA SIMPAFRICA, qui jadis était le fleuron de l’industrie textile du Sénégal. Cette unité industrielle remodelée sera la niche d’emplois de ces vendeurs de friperies qui s’indignent aujourd’hui de la décision du ministre du Commerce et crient à la sauvegarde de leur source de revenus. A juste raison, parce que justement il n’y aucune alternative mise en place pour remplacer le secteur de la friperie.

 Concernant les barrières de l’Organisation Mondiale du Commerce, la meilleure façon de contourner les règles de l’OMC est d’appliquer les principes de l’offre et de la demande. C’est de taxer chères les importations non nécessaires, produire plus et transformer localement tout ce que les consommateurs sénégalais ont besoin comme produits de qualité et qui est accessible à leur bourse. Une manière de mettre en lumière le génie créatif et artisanal sénégalais tout en limitant l’importation des produits de moindre qualité qui inonde nos marchés.

 Et concernant le défi de la transformation et le développement des industries locales, il ne faut même pas aller chercher exemple en Chine ou dans les pays européens. Juste à côté de chez nous, ici en Afrique, il y’a le pays-frère le Maroc. Le Roi Feu Hassan II et son successeurs au trône, son fils le Roi Mohamed VI, deux grands modèles de leadership et d’exemple en terme de vision pour le développement qui ont compris les enjeux de protection de l’industrie locale marocaine. En 2016, au cours d’une mission au Maroc pour le compte de la Chambre de Commerce américaine (AmCham Sénégal), j’ai eu l’opportunité de visiter le Port de TangerMed et la Zone industrielle intégrée MIDPARC à Casablanca où j’ai pu voir l’avancée du Maroc dans le domaine de la sous-traitance et du développement de l’industrie locale. Figurez-vous que, pour l’industrie de l’automobile, la plupart des accessoires automobiles tels que les volants, les sièges, le tableau de bord et autres gadgets composant les voitures de marques européennes et américaines telles que Renauld, Ford, General Motors, sont fabriqués en sous-traitance au Maroc. Idem, pour le secteur de la technologie, lorsque j’ai visité ce grand centre de formation (IMA) qui regoupe des milliers de jeunes marocains formés aux métiers de l’aéronautique et à la fabrication des outils de pointe pour la technologie. Il est en ainsi de l’industrie de la maroquinerie et du textile où le Maroc a aussi réussi le pari de la sous-traitante de l’industrie de l’habillement et de tout ce qui est produit à partir du cuir. Je me rappelle étudiante, je m’habillais parfois dans les vêtements « over-stock » des grandes marques retrouvés ça et là en petites quantités sur le marché local.

 Personnellement, j’ai eu l’occasion d’organiser un événement avec Serigne Guèye Diop et la Chambre de Commerce américaine au Sénégal lorsque j’étais la coordonnatrice de cette organisation et lui était maire de la commune Sandiara. C’est quelqu’un qui a une vision éclairée des grands enjeux et les défis à relever pour le développement économique endogéne. Raison pour laquelle sa commune Sandiara était devenue une localité phare et source d’attraction à l’investissement.

 Juste un conseil Monsieur le ministre du commerce. Laissez de côté les effets d’annonce de rupture. Travaillez plutôt en silence sur les projets structurants du Ministère et le bruit se chargera de vos belles réalisations.

 Ressusciter le modèle SOTIBA , donner corps à la transformation et à la protection de l’industrie locale et du commerce, ne serait que de la continuité remodelée de gouvernance par le régime Pastef. Demain les fils de ces vendeurs de friperie seront fiers de travailler dans une industrie qui fait la fierté du Sénégal.

 Avec tout mon respect.

One love__//

PlumeCitoyenne / MaremKANTE

Mercredi 18 décembre 2024.

Tags: Bassirou Diomaye FayeMacky SallPASTEF
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