Des Sénégalais établis aux Etats Unis d’Amérique ont mis en place le front de défense de la démocratie et de l’état de droit pour la sauvegarde de la nation sénégalaise. Dans un contexte où « la société civile ne joue plus son rôle d’arbitrage entre le pouvoir et l’opposition, il est de notre devoir de nous ériger en sentinelles de la démocratie sénégalaise ».
Par Dieynaba TANDIANG
Le front de défense de la démocratie et de l’état de droit pour la sauvegarde de la nation a été mise sur pied ce dimanche 26 Janvier 2026 à New York aux États Unis par des sénégalais. Ces expatriés, pourtant loin de la patrie ont senti le besoin de mettre en place ce front pour lutter contre « les abus » de droits, « l’instrumentalisation » de la justice et la « vassalisation » de l’assemblée nationale.
Dans un communiqué dont copie a été transmise à la rédaction de Lii quotidien, ces Sénégalais regrettent que « contrairement à la rupture promise, nous assistons depuis les neufs mois de gouvernance Sonko – Diomaye à un affaiblissement notoire, pour ne pas dire affaissement totale, de la démocratie et de l’état droit ».
En effet, souligne-t-on dans le document, tous les segments du pays en ont pris pour leur grade. « vendeurs ambulants, étudiants , Conducteurs de moto, vendeur de friperie, agriculteurs, homme de médias et taximen, tout le monde. Il ne se passe pas un jour sans qu’un membre de l’opposition ou un sénégalais qui a daigné dire son opinion, qui ne leur est pas favorable, soit convoqué par le procureur et arrêté », note-t-on dans le communiqué.
Toujours selon le document, « Aujourd’hui, le monde entier sait que l’affaire Farba Ngom est une commande politique de Sonko qui a décrété, devant le monde entier, la fin de la carrière, et même de la vie politique d’un opposant qui refuse de monnayer sa dignité et son honorabilité ». Il poursuit : « la mise en scène grotesque à l’assemblée nationale pour y mettre les formes constitue l’une des plus vilaines balafres sur le visage de cette auguste assemblée, aujourd’hui complètement vidée de sa substance pour faire plaisir à un petit roitelet, Sonko ».
« Nous disons enough is enough ! (assez, assez, Ndlr) », clame le front qui estime que « toute cette énergie employée à détruire un adversaire politique en utilisant l’institution parlementaire et l’autorité judiciaire est vouée à l’échec. Elle aurait pu servir à la résolution des innombrables problèmes dont font face les Sénégalais jour après jour ».
Par conséquent, « nous disons non à la mascarade judiciaire et nous invitons les Sénégalais de l’intérieur et de toute la diaspora à dire à non à Ousmane Sono ». « Le Sénégal ne sera pas une dictature », affirme le front de défense de la démocratie et de l’état de droit pour la sauvegarde de la nation sénégalaise.