Par Oumar Jean DIATTA.
Arbitre de football, Professeur, Journaliste et Traducteur -Interprète.
En paraphant un énième accord, l’Etat du Sénégal et le Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance renouent avec la sempiternelle volonté d’une paix en Casamance en particulier et au Sénégal en général voire au-delà.
Car une paix durable en Casamance favorise non seulement le développement endogène, local mais la Casamance a toujours été étiquetée comme étant le grenier et la locomotive économique du Sénégal en raison de ses potentialités vitales.
C’est dire que cette paix tant recherchée depuis l’éclatement du conflit de 1982 à nos jours, au-delà d’être un ballon d’oxygène pour cette psychose jamais installée dans la mémoire collective reste ( cette paix) le déclic pour un nouvel élan dans la prise en main d’un destin commun.
D’autant que les conséquences de ce conflit sont innombrables et restent légendaires à tous points de vue.
Donc, avec l’apport considérable de la Guinée Bissau à l’ instar de la Gambie qui constituent les bases de repli des factions rebelles, est une contribution inestimable pour la paix des cœurs et des esprits, condition sine qua none d’ un développement vital et durable.
Reste à implorer le Ciel de convaincre les quelques poches de résistance de revenir à la Raison et d’être réalistes quant au désir « injustifiée »et hypothétique d’une auto-détermination dans une intégrité territoriale non négociable. Sans aucune forme.
Vive le Sénégal !
Vive la République réconciliée avec elle-même et où il fera bon vivre dans une commune volonté de vie commune.
Loin des clivages ethnico-culturels ( qui persistent malheureusement) , loin des ingérences exogènes pouvant saper les fondements et les fondamentaux d’une véritable Nation.
