Par Ibrahima DIOP
La confrontation entre le chroniqueur Badara Gadiaga et un des responsables de Pastef n’en finit pas de faire parler. Cette fois-ci, c’est le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) qui entre en scène. L’organe de régulation a publié, ce lundi 07 juillet, Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a adressé, ce lundi 7 juillet 2025, il a servi une mise en demeure au Groupe Futurs Médias (GFM), suite à « de graves manquements » constatés dans l’émission Jakaarlo diffusée sur la TFM. Selon la note, cette décision intervient après plusieurs avertissements restés sans effet.
Dans le communiqué officiel, le CNRA rappelle avoir déjà interpellé le GFM, le 26 mars dernier, à propos des dérives observées dans l’édition du 21 mars 2025 de l’émission Jakaarlo, au cours de laquelle un chroniqueur avait tenu des propos injurieux, grossiers et dévalorisants à l’encontre d’un invité. « Des termes jugés attentatoires à la dignité, à l’honneur et à la réputation de la personne visée », précise-t-on dans le texte.
« Malgré cette observation formelle, ainsi qu’une mise en garde générale publiée le 25 mars pour alerter sur la multiplication de propos indécents tenus par certains chroniqueurs à l’antenne, le CNRA constate que les mêmes dérives se sont reproduites dans l’émission du 4 juillet 2025 », regrette l’organe de régulation. Il estime que le Groupe Futur Médias, via la TFM, persiste dans la violation de la réglementation qui encadre les services de communication audiovisuelle au Sénégal. Par ailleurs, le CNRA déplore que l’émission serve régulièrement de tribune à des propos injurieux ou attentatoires aux institutions et aux personnes.
Par conséquent, il met en demeure le Groupe Futurs Médias de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme définitif à ces manquements. Elle exige une application rigoureuse du cadre réglementaire dans la conduite de l’émission Jakaarlo.
Le CNRA précise que le non-respect de cette mise en demeure expose la chaîne à des sanctions prévues par la loi, pouvant aller jusqu’à la suspension de l’émission concernée, et même la suspension partielle ou totale de la diffusion des programmes de la TFM.