(APS) – Des institutions spécialisées des Nations unies intervenant dans la région de Matam (nord) ont remis, lundi, à des femmes membres du Groupement d’intérêt économique (GIE) de Sadel et à des personnes en situation de handicap de Bokidiawé et de Kirira, des appuis logistiques composés de tricycles et de kits destinés à la transformation des produits agro-alimentaires.
Ce don entre dans le cadre du projet du Fonds d’affectation des Nations unies pour la sécurité humaine
(UNTFHS).
“Nous nous sommes rendus compte que les femmes, dans cette zone font face à d’énormes difficultés. L’objectif de ce projet est d’assurer une sécurité économique. Pour nous, membres du système des Nations unies, à travers ce projet, nous avons voulu renforcer l’autonomisation des femmes pour qu’elles soient beaucoup plus résilientes”, a dit Bocar Diallo, représentant des institutions spécialisées des Nations unies.
Il intervenait à Sadel, à l’occasion de la première étape de cette journée de remise des appuis logistiques à des GIE de Sadel, Bokidiawé et Kirita.
Selon M. Diallo, c’est une manière pour le système des Nations unies de permettre aux bénéficiaires de faire face à plusieurs chocs notamment ceux environnementaux et sanitaires.
Bocar Diallo a précisé que pour les femmes de Sadel, dans le Dandé Mayo, le don est constitué d’appuis logistiques composés de trois tricycles et de kits d’équipements destinés à la transformation des produits agro-alimentaires.
“A Bokidiawé, nous avons décidé d’inclure la dimension inclusive, à savoir l’inclusion sociale avec d’autres cibles, dont des femmes en situation de vulnérabilité. Nous pensons qu’au-delà de l’aspect autonomisation des femmes, il y a cet aspect extrêmement important”, a soutenu M. Diallo.
Ce projet, a-t-il ajouté, mis en œuvre également dans la commune de Mbolo Birane, dans le département de Podor, pourra être élargi à d’autres communes de la zone de la vallée du fleuve Sénégal.
Selon lui, le choix porté sur ces deux communes a été dicté par des impératifs comme la vulnérabilité économique, le manque d’infrastructures et le changement climatique.
“C’est un ensemble de facteurs qu’on retrouve dans la vallée du fleuve Sénégal. On fera le nécessaire avec nos partenaires pour étendre le projet à d’autres communes de la zone”, a lancé Bocar Diallo.