Par Dieynaba TANDIANG
Le Premier Ministre et non moins président du parti Pastef, s’est offert samedi un bain de foule à Milan, en Italie. En effet, c’est une mobilisation XXL que les sénégalais de Milan (militants et sympathisants de Pastef) ont réservé à Ousmane Sonko et sa délégation composée de plusieurs membres du gouvernement. Ce qui était parti pour être une cérémonie de présentation du Plan de redressement économique et Social (PRES), fini par prendre les allures d’un meeting, moment de communion entre les militants et leur leader qui effectue sa première visite auprès de la Diaspora Européenne.
Le Premier Ministre a profité de l’occasion pour lancer le plaidoyer pour une nouvelle dynamique fondée sur la souveraineté, l’inclusion et la mobilisation des ressources nationales humaines comme matérielles. Il a, à cet effet, appelé les Sénégalais de la Diaspora à être le moteur du financement du (PRESS). Selon le Premier ministre, la diaspora ne se résume pas aux transferts financiers, qui dépassent les 2 000 milliards de F Cfa par an, mais représente également un vivier de compétences, de savoir-faire et d’initiatives stratégiques. « Le temps est venu que vos énergies soient pleinement intégrées dans la stratégie nationale», a déclaré Ousmane Sonko qui appelle à une meilleure structuration de la contribution des expatriés au développement du pays. « Nous vous demandons de ne pas seulement envoyer de l’argent, mais aussi vos compétences, vos idées, vos énergies. Le Sénégal a besoin de toutes ses forces », a-t-il lancé aux Sénégalais de la Diaspora.
« Chassez le naturel, il revient au galop ». Ousmane Sonko n’a cependant pas dérogé à la règle pour régler ses comptes avec ses détracteurs. Le Président du parti Pastef, arrangé par la foule a jeté des piques à l’opposition qu’il considère comme « suiviste » et « pas encore en mesure de faire face au régime ». « On n’a jamais vu dans le monde une opposition qui s’indigne d’un gouvernement mis en place par le président de la République sur proposition du premier ministre ? Ils travaillent toujours pour tirer le débat vers le bas », a-t-il regretté.




