«Geum Sa Bopp, Les Jambaars » lance un appel à la société civile et aux organisations de défense des droits humains pour la « libération immédiate » de son leader Bougane Gueye Dany. Aussi, exige-t-il « la cessation immédiate des persécutions orchestrées à son encontre ».
Par Ousmane THIANE
Arrêté en fin de semaine dernière à Bakel, Bougane Gueye Dani séjourne à la prison de Tambacounda pour « rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent ». Alors que son procès est fixé au 30 octobre prochain, les membres de son Mouvement « Geum Sa Bopp, Les Jambaars » se mobilisent pour sa « libération immédiate ». Ces derniers ont saisi en ce sens la société civile et les organisations de défense des droits de l’Homme. « Le Mouvement Geum Sa Bopp / Les Jambaars appelle solennellement la société civile, les organisations de défense des droits humains, ainsi que les personnalités éprises de justice à se mobiliser pour dénoncer cette répression politique intolérable. Nous demandons une action urgente afin que Bougane Gueye Dany puisse retrouver sa liberté dans les plus brefs délais », lance-t-il dans un communiqué.
Par ailleurs, Geum Sa Bopp alerte sur les « conditions de détention inhumaines que subit notre leader, Bougane Gueye Dany, depuis son placement sous mandat de dépôt à la prison de Tambacounda ». « Bougane Gueye Dany est actuellement enfermé dans une cellule surpeuplée, partageant un espace exigu avec 48 autres détenus. Ces conditions d’hygiène déplorables, indignes de toute personne humaine, mettent en péril non seulement sa santé, mais également sa dignité », déplore le mouvement. Qui rappelle que Bougane Gueye, candidat aux élections législatives anticipées, « était en mission humanitaire dans le département de Bakel au moment de son arrestation ».
« Accompagné d’autres leaders de la coalition « Sam Sa Kaddu », il se rendait auprès des populations sinistrées, victimes de la saison des pluies, pour leur apporter aide et réconfort. Son action, motivée par un devoir de solidarité et de compassion envers près de 60 000 sinistrés, a été stoppée net par des forces de sécurité dans des conditions injustifiées et brutales », affirme-t-il.




