Par Ibrahima DIOP
Le Dialogue initié par le Président Diomaye le 28 mai 2025 se tient dans un contexte politique bouillant en raison des nombreuses interpellations et arrestations de leaders politiques. Cette rencontre entre forces vives de la Nation devrait contribuer à aplanir les divergences dans la classe politique sénégalaise entre autres.
En effet, depuis 2021, le Sénégal baigne dans une ambiance trouble du fait de l’adversité très poussée entre classe politique. Depuis l’accession au pouvoir de Pastef, certains pensaient que l’avènement de Pastef au pouvoir devrait être un moment de réconciliation, notamment quand le Président a décidé de suspendre ses activités politiques dans le parti Pastef et d’être exclusivement au service du Sénégal.
Malheureusement cet optimisme qui a habité certains Sénégalais est en train de disparaître du fait du climat politique encore tendu. En effet, il est surprenant de voir que depuis l’annonce du Dialogue, il y a comme un acharnement contre l’opposition marqué par des interpellations de leaders de parti. Même si la reddition des comptes est quelque chose de très normal dans un pays, il intervient à moment assez troublant, parce qu’au moment où on appelle à un dialogue, la justice serait aussi active qu’elle l’est aujourd’hui. Et comme si cela ne suffisait pas, au niveau de l’opinion publique, tous ceux qui s’évertuent à avoir une opinion contraire à la vision de Pastef sont interpellés, arrêtés et emprisonnés.
Concernant le dialogue, on ne sent pas une implication du parti au pouvoir. Pas de communications au niveau des collectivités territoriales. La communication semble incomber uniquement au facilitateur ou à certains proches de Diomaye. Et voilà qu’à 48 heures du Dialogue, il y a comme des contre-feux qui sont organisés avec ces plaintes qui visent des journalistes et responsables politiques.