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CONSOMMATION DE DROGUES AU SÉNÉGAL : Les femmes représentent 7,2 % des nouveaux cas enregistrés

amina by amina
juin 25, 2024
in Actualités, Société
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CONSOMMATION DE DROGUES AU SÉNÉGAL : Les femmes représentent 7,2 % des nouveaux cas enregistrés
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CONSOMMATION DE DROGUES AU SÉNÉGAL : Les femmes représentent 7,2 % des nouveaux cas enregistrés

La drogue est un problème de santé publique. En effet, les drogues causent énormément de problèmes aux populations. Au Sénégal, chaque année, le nombre de nouveaux cas enregistrés augmente, sans pour autant que l’on ne connaisse la composition de ces produits, d’où la nécessité d’anticiper sur la prise en charge.

Par Idrissa NIASSY

Au Sénégal, la lutte contre les drogues semble perdue d’avance, vu l’énorme quantité saisie ces derniers temps par la Douane et nos forces de défense et de sécurité. Par ailleurs, le nombre de consommateurs de stupéfiants augmente chaque année. Selon le dernier rapport national sur la prise en charge des usagers de drogues au Sénégal, 4 250 nouveaux cas ont été enregistrés en 2023, soit 20 %.

Pour Jean Augustin Tine, chef de la Division santé mentale au ministère de la santé et de l’Action Sociale, les femmes représentent 7,2 % des nouveaux cas ; ce qui n’est pas négligeable. Selon lui, « Nous devons aller vers une assise nationale dès que possible sur la consommation de drogues », car le Sénégal en a besoin. « Avec ces données, nous pouvons aller vers l’amélioration de notre cadre politique et législative qui doivent retarder cette consommation de drogues », a-­t-­il fait savoir hier, lors de la conférence de presse en prélude de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, organisée par le Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (Crcf).

Cette journée a pour objectif d’échanger sur « l’Initiative de Dakar face aux drogues en Afrique de l’Ouest 2024 », fruit des réflexions du colloque international sur les sciences sociales et drogues en Afrique francophone qui s’est tenu du 21 au 23 mai 2024, à Dakar.

L’initiative vise à alerter sur l’urgence d’améliorer les réponses au niveau national et international, de renforcer les politiques de santé publique et de droits humains pour contrer ce fléau. Ainsi, la journée mondiale de lutte contre l’abus et le trafic de drogues qui se tient le 26 juin de chaque année et axée sur le thème : « Prévention de l’usage de drogues », permet au Crcf de dévoiler les actions concrètes prévues avec ses partenaires pour l’année à venir. Il a fait part, par ailleurs, que la consommation de drogues fait partie des aspects culturels des pays.

« Il y a eu des consommations traditionnelles de drogues. Et actuellement, on assiste à de nouveaux types de consommation et des acteurs qui profitent de la vulnérabilité de nos populations pour améliorer les substances mises sur le marché pour augmenter leur potentiel adductif », explique-­t­-il. C’est pourquoi, les acteurs de la santé doivent voir les dispositions à mettre en place pour accompagner les consommateurs. Abondant dans le même sens, le Pr Idrissa Ba a d’abord fait savoir que personne n’est à l’abri de ce fléau, avant de revenir sur la stratégie utilisée par le Sénégal pour mener à bien la lutte contre les drogues. « Nous avons choisi l’approche de réduction des risques au Sénégal pour mieux lutter contre ce phénomène », a-­t-­il dit.

La psychiatrie pour soigner les usagers de drogues

Au Sénégal, la psychiatrie, une jeune discipline médicale, est installée depuis plus de 60 ans dans la médecine pour soigner les maladies mentales. Au début, on ne pensait pas qu’il y a un traitement scientifique valable de la maladie mentale pour ramener à la raison les êtres qui l’avait perdu. Au Sénégal, il existe une école qui s’est installée il y a plus de 60 ans et qui s’est intéressée aux troubles mentaux.

Pour Pr Aïda Sylla, ce canal de mysticisme continue encore à pourrir cette discipline et fait souffrir beaucoup de personnes. C’est pourquoi, elle a fait un plaidoyer au niveau des autorités afin que parallèlement, la consommation de drogues, qu’une attention particulière soit portée au traitement des maladies mentales. Elle a déploré le fait que des décisions prises par les plus hautes autorités de ce pays, ont fait du jour au lendemain des personnes lambda, des experts en matière de psychiatrie, ce qu’elle juge anormal.

Ces personnes tradi­thérapeutes, dit-elle, ont occupé la presse pour se positionner et diriger des structures  d’encadrement des malades mentaux, ce qui paraît scandaleux. «Je crois que l’État devrait se pencher sur les problèmes de la sorte et les résoudre afin de sortir cette discipline purement médicale de l’obscurantisme», a-­t-elle conseillé. D’après elle, la consommation de substances psychoactives perturbe le fonctionnement nerveux et produit des maladies.

« Seule une prévention efficace nous permettra de respirer et d’avoir une bonne santé des jeunes utilisant la drogue qui constitue un frein », renseigne-t-il.

La consommation de drogues concerne une pluralité d’acteurs

En réponse à l’extension et la transformation de l’offre des drogues pour des recherches et des actions inclusives urgentes, l’Initiative de Dakar face aux drogues en Afrique de l’Ouest 2024, a fait savoir que la consommation des drogues en Afrique concerne une pluralité́ d’acteurs (adultes, jeunes adultes, orpailleurs, élèves, étudiants, antiquaires, transporteurs, commerçants, travailleuses du $£xe, hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, personnes socialement insérées, etc).

Pour Dr Albert Gautier Ndione qui a présenté cette initiative, «les motivations sont diverses et correspondent à des expériences recherchées», qui doivent être connues pour adapter les réponses, telles que : avoir du plaisir, modifier l’expérience sexuelle, réduire le stress, manger et mieux se reposer, être endurant, supporter l’épuisement, ne pas avoir honte, partager une pratique avec son groupe d’amis, montrer qu’on est « branche », etc.

«La consommation de drogues a des fonctions sociales (intégration sociale, sociabilité, conformité ́á un mode ̀ lè
culturel) et psycho­physiologiques attractives (bienêtre, âme ̂ libration ́des performances physiques ou  intellectuelles), et des fonctions thérapeutiques (apaiser la douleur, ́réduire l’anxiété et le stress, permettre de dormir) dans des contextes de déni ou d’ignorance de leurs risques et leurs méfaits en termes de santé publique», a-­t-­il déclaré.

En général, selon lui, les produits consommés sont aisément disponibles, car l’Afrique étant devenue a ́ la fois une zone de ̀ transit et une zone de consommation où les drogues sont produites (cannabis), recomposées ou repackagées pour augmenter leur va ́leur pécuniaire ou étendre leur marché.

De plus, le développement du numérique joue un rôle important dans la transformation des marchés de drogues, facilitant les transactions en ligne, l’accès à de nouveaux produits et à de nouveaux modèles de consommation. C’est pourquoi, des recommandations pour des recherches et des actions inclusives en urgence ont été lancées tels que le renforcement du cadre législatif du trafic des drogues illicites, le renforcement et la fonctionnalité de tous les dispositifs, mesures, interventions de lutte contre la drogue à travers des approches multisectorielles, multidisciplinaires, décentralisées, soutenues par un ancrage ́politique de haut niveau.

 

 

Tags: CONSOMMATION DE DROGUES AU SÉNÉGALDouaneDROGUESforces de défense et de sécurité
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