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CONTRIBUTION / DANS L’AIR DU TEMPS : Le devoir de dire la vérité (Par Gallo THIAM)

amina by amina
février 24, 2025
in A LA UNE, Actualités, contributions
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CONTRIBUTION / DANS L’AIR DU TEMPS : Le devoir de dire la vérité (Par Gallo THIAM)
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« Quiconque est capable de mentir est indigne d’être compté au nombre des hommes, et quiconque ne sait pas se taire est indigne de gouverner » (Fénelon)

« Le menteur a deux langues, l’une pour dire le vrai, l’autre pour dire le faux, mais il oublie souvent laquelle est laquelle » (Proverbe arabe) 

Parmi les notions fondamentales qui régissent la vie en société, la communauté s’organise par : l’éducation, la morale et l’éthique. Ces principes universels constituent le socle du VIVRE ensemble en harmonie dans le respect des valeurs, des lois et règlements qui s’imposent à Tous. L’éducation est un outil de construction du genre et participe à la promotion d’une culture de la vérité pour chaque composante de la société, ce qui exige de chaque personne qui s’engage dans la gestion de la nation de respecter les fondamentaux qui font le socle de la citoyenneté.

Mentir à ses concitoyens est devenue une lapalissade chez nos acteurs politiques qui ne mesurent ni les enjeux de l’heure, ni les exigences qui s’imposent à chaque citoyen pour préserver le confort de la joie de vivre. Dommage que les politiciens oublient ou ne connaissent pas que la définition de l’engagement politique est simplement d’être un Entrepreneur efficace au service de l’intérêt National. 

A priori, il peut paraître prétentieux, dans un tel exercice, de faire l’apologie du mensonge. Notre intention n’est nullement de vouloir remonter le temps jusqu’au premier crime fratricide, entre Abel et Caïn, où ce dernier, auteur de tout mal, est désigné comme le père des menteurs ; nous ne voulons non plus chercher à déterrer la vieille querelle qui opposa, depuis les temps anciens, penseurs et philosophes de l’Antiquité, eux, qui ont théorisé le mensonge, différemment, comme un mal-angélique, un art noble, un art de séduction médiocre, haïssable et condamnable parce que contribuant au désordre intellectuel et social dans la Cité. Il s’agit là tout simplement d’une analyse critique de l’actualité sur le flux de mensonges qui enflamme notre société. Se présente à nous, aujourd’hui, une opportunité toute singulière de poser le curseur sur les causes et effets de ce phénomène social qui apparaît comme une source d’immoralité au sein de la jeunesse sénégalaise, élite de demain. 

Par ailleurs, chez nous autres africains, sénégalais en particulier, quand un enfant ment, il est puni ; contrairement à l’homme politique qui, lui, peut se faire élire sur des mensonges. Se trouve là toute la paradoxologie de la « maladie du mensonge » rendue possible par le débat public qui est actuellement nourri au Sénégal. Le mal a atteint une dimension endémique, pathologique. Nos hommes politiques n’ont ni peur ni honte de mentir. La réponse à ce paradoxe implique l’examen de ces questions si évidentes : Pourquoi n’inflige-t-on pas une punition à cette race d’hommes ou de femmes privilégiés ?  Revient-il uniquement à nos gouvernants la possibilité d’user du mensonge dans la Cité ? Ne devrait-on pas banir le mensonge au même titre que le vol ou le meurtre, d’où cela proviendrait et quels qu’en soient ses auteurs ?

Donc, à l’échelle d’une analyse globale, nous partons de ce que l’on sait déjà de cette longue tradition du « mentir-vrai » qui s’est incrusté profondément dans nos mœurs. A dire vrai, le mensonge a infecté toutes les catégories sociales : les enfants, les jeunes, les hommes et femmes, tous, mentent ; même des personnes âgées qui étaient consultées de tous les problèmes de la Cité, respectées de tous, sont emportées par le vent du mensonge. C’est ici toute la délicatesse d’aborder la question. Mais là où le bât blesse, c’est le non-respect de la parole donnée du côté des religieux politiciens qui, auparavant bénéficient de l’affection populaire, sont appréhendés de nos jours comme des gens de peu de moralité.

A ce relevé graphique, ajoutons un phénomène nouveau en pleine expansion, ces téléphones qui « mentent » à tout vent dans les transports et autres milieux publics, œuvre de comédiens chevronnés ; pour ces artistes, « mentir-rigolo» est un gagne-pain, un business florissant. La modernité ne révèle-t-elle pas au grand jour les « fake news », actualités mensongères, qui se répandent dans un flot continu sur les réseaux sociaux ? De façon spécifique, les « fake news » ont emporté dans le lot de leurs victimes, les esprits malléables, les jeunes, et en nombre tous ceux qui sont frappés de « cécité mentale », les naïfs, qui, incapables de cartographier les mensonges des politiques, ne se rendent compte de leurs duperies que tardivement. 

Ces remarques liminaires montrent à quel point, ici au Sénégal, chez nous et nulle part ailleurs, les effets pervers du mensonge et les contre-valeurs se font sentir moralement, politiquement et entache exécrablement notre AGIR ensemble. Il est vrai que le Prince Machiavel considère le mensonge comme une nécessité, un moyen dans la politique et le classe au rang des vertus de premier ordre. Renaud Meltz et Yvonnick Denoël, abordant la question du « mensonge d’Etat » dans leur livre inventaire accordent à  l’homme politique de :  « Mentir pour protéger, mentir pour servir, mentir par omission, mentir comme moyen de gouverner ».

Ce bénéfice politique du droit de mentir, pratique éhontée du mensonge, aurait-il inspiré les politiciens sénégalais ? En tout cas, leurs manœuvres s’inscrivent dans une transversalité principielle explorant les subterfuges d’un mode d’existence, d’agir pour dissimuler certaines réalités. Là, il faut se référer aux modes de gouvernance des régimes qui se sont succédé au Sénégal, pour déceler toutes leurs acrobaties, surtout les techniques qui s’y rattachent.

En filigrane, les méthodes d’approche et d’activation du « mensonge d’Etat » passent généralement par l’appropriation des pôles éditoriaux des médias d’Etat, presse écrite comme audiovisuelle, et aujourd’hui les canaux prisés du WebTV. Justement, c’est ici que se situent les critiques sur les médias d’Etat qui tiennent pour ligne éditoriale la propagande, la désinformation et la manipulation, à travers la production d’idées mensongères lesquelles contribuent à l’endormissement des peuples. 

A la lumière de l’historicité et de la circularité du phénomène, le « mensonge d’Etat », au-delà de son caractère immoral, est appréhendé par la plupart des personnalités politiques, comme un moyen de conquête et de conservation du pouvoir. Malheureusement, au bout du compte, leurs fausses promesses pré ou postélectorales finissent toujours par les trahir, les exposant à un lynchage médiatique permanent à travers les VAR.

Décidément, la trahison est bien l’apanage des princes ! Et disons-le, les médias qui en sont les canaux de propagande occasionnent toujours la désapprobation, la désaffection et les crises de confiance des masses. Donc à quelles autorités étatiques et/ou politiques, opposition comme pouvoir, faudrait-il croire maintenant ? Que dire de leurs discours émotionnels, toujours empreints de solennité, annonçant au peuple, les « yeux dans les yeux », des engagements et promesses d’espoirs et d’espérance jamais tenus ? JAMAIS !

En résumé, les conséquences du mensonge sont immenses et peuvent, non seulement, installer un pays dans une sorte de brouillard, mais y instruire une polémique nationale à forte dose de soupçons inhérents à de pratiques occultes, et discréditer un Gouvernement à récolter des notes abyssales de la part des Institutions internationales. De ce point de vue, il nous faut faire l’inventaire des valeurs morales tombées aujourd’hui en désuétude, ressusciter les postures et théories philosophiques sur lesquelles reposaient autrefois les sociétés traditionnelles africaines.

Dans le souvenir, nous rappelons des propos de Feu le Pr Iba Der Thiam : « Autrefois lorsqu’une personne était frappée d’un déshonneur la ravalant au rang d’être marginale, était obligée de se couper de son milieu pour aller fonder, ailleurs, une nouvelle vie ». En fait, ce dédain social, la pire des punitions, exclut de la chevalerie d’Honneur les mythomanes des temps modernes. Il nous faut donc réhabiliter nos vertus perdues, avec comme gain moral la reconstruction de l’opinion publique qui, aujourd’hui, est enivrée de son champ originel dans ses modes de pensée et de réflexion.

Ainsi, pour reconnaître le faux de l’ivraie, il nous faut renforcer notre capacité cognitive à distinguer le jeu des manipulateurs au « cœur double ». Oui, notre réflexe collectif a besoin d’un surplus de sens et de raison pour filtrer toutes les sollicitations extérieures, positives ou négatives ; c’est à  ce moment que nous pourrons échapper aux manipulations des nouveaux pharisiens polluants, objets d’une adoration servile, tel un veau d’or au milieu de l’ignorance. Pour autant la dimension prophétique est définitivement révolue, les modèles et autres références sont épuisés.

Malheur donc à tout croyant qui ment, car soixante-dix mille anges le maudiront, et son cœur va sécréter une pourriture qui éclaboussera le Trône.

 

Tags: Gallo Thiammaladie du mensonge
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