Par D. TANDIANG
Le PDS invite le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à prendre ses responsabilités pour mettre un terme immédiat aux convocations et arrestations « injustifiées ». Dans un communiqué dont copie nous a été transmise hier, le Parti Démocratique Sénégalais exprime sa « vive » préoccupation face à la multiplication des arrestations et convocations de citoyens sénégalais dans le cadre de simples prises de position ou débats politiques. « Ces pratiques, qui rappellent les dérives d’un pouvoir autoritaire, traduisent une volonté manifeste d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins de répression des voix dissidentes », estime le PDS.
Le parti rappelle « avec force » que la liberté d’opinion et d’expression constitue l’un des piliers fondamentaux de toute démocratie véritable. « Ce droit inaliénable ne peut être sacrifié au profit d’une volonté de contrôle ou de silence imposé. En tant que parti profondément attaché à la consolidation démocratique du Sénégal, le PDS réaffirme sa détermination à défendre ces libertés fondamentales, conquises de haute lutte par les générations précédentes. C’est pourquoi nous appelons le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à prendre ses responsabilités pour mettre un terme immédiat à ces convocations et arrestations injustifiées. Garantir un climat d’expression libre et apaisée est une condition essentielle à la cohésion nationale », lit-on dans le communiqué.
Le Parti Démocratique Sénégalais invite par ailleurs le gouvernement à se recentrer sur les véritables priorités du pays : la flambée du coût de la vie, la précarité sociale, le chômage des jeunes, la crise du système éducatif et sanitaire, ainsi que la nécessité d’une relance économique audacieuse. Fidèle à son héritage et à son combat pour les libertés, le PDS apporte son plein soutien au chroniqueur Badara Gadiaga, convoqué ce jour à la police, et exige la libération immédiate de tous les prisonniers d’opinion. « Le respect des droits fondamentaux n’est pas une option, c’est une exigence de l’État de droit », plaide-il.




