La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Point mensuel de conjoncture-Juillet 2025 », note une hausse de 131 milliards des dépenses publiques à fin juillet 2025.
Par Massaër DIA
D’après la Dpee, au terme des sept premiers mois de l’année 2025, la gestion budgétaire a été caractérisée par une nette amélioration de la mobilisation des ressources, associée à une exécution soutenue des dépenses. Et les ressources globales (hors dons) estimées provisoirement à 2 575,2 milliards, ont progressé de 9,9%, en glissement annuel, soutenue, notamment, par les recettes fiscales. Toujours d’après la source, quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles ont évolué de 4,6%, pour se situer à 2 986,6 milliards.
Hausse des dépenses publiques
« S’agissant des dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 2 986,6 milliards à fin juillet 2025 contre un montant de 2 855,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 131 milliards. Cette progression des dépenses est expliquée, essentiellement, par l’accroissement des charges d’intérêt sur la dette, des « transferts et subventions » et de la masse salariale », précise la source.
Toujours d’après le document, ces dépenses ont évolué, respectivement, de 21%, 18%, et 2,9% comparativement à juillet 2024 pour atteindre les montants respectifs de 564,1 milliards, 1 117,8 milliards et 837,6 milliards en juillet 2025. Et cette situation est atténuée par le repli des dépenses d’investissements financés sur ressources intérieures qui se sont contractées de 165,9 milliards (-37,3%), pour se situer à 278,8 milliards en juillet 2025.
Augmentation des ressources budgétaires
« Concernant les ressources (hors dons), elles sont constituées de 2 434,4 milliards de recettes fiscales et 140,8 milliards de recettes non fiscales. Les recettes fiscales ont progressé de 182,8 milliards (+8,1%) en glissement annuel, sous l’impulsion des recouvrements de l’impôt sur les revenus, de l’impôt sur les sociétés, de la TVA à l’importation, de l’IRVM/IRC et de la taxe sur les biens et services intérieurs qui ont évolué, respectivement, de 57,4 milliards, 36,6 milliards, 33,4 milliards, 25,1 milliards et 19,2 milliards pour at teindre des montants respectifs de 470,1 milliards, 414,8 milliards, 413,8 milliards, 99,6 milliards et 585,2 milliards. En revanche, les revenus du domaine, les droits d’enregistrement et les droits de douane pétrole se sont repliés, respectivement, de 9,5 milliards, 4,4 milliards et 4,3 milliards à fin juillet 2025 », note la Dpee.