Dans le cadre de son engagement en faveur d’une gouvernance participative et d’une redevabilité collective de l’architecture institutionnelle et électorale du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, a annoncé la tenue du Dialogue national sur le système politique, qui se déroulera du 28 mai au 4 juin 2025. Cet événement d’envergure vise à rassembler les forces vives de la nation autour d’une réflexion collective sur les réformes nécessaires pour consolider la démocratie sénégalaise et répondre aux aspirations profondes du peuple.
Par Ibrahima Diop
Organisé autour du thème du système politique, ce dialogue ambitionne de jeter les bases d’un modèle institutionnel moderne, enraciné dans les réalités culturelles, sociales et historiques du Sénégal. Il s’inscrit dans une démarche inclusive, réunissant des représentants des partis politiques, de la société civile, des organisations syndicales, des confessions religieuses, du secteur privé, ainsi que des experts et des citoyens engagés.
Ce dialogue, qui bénéficie de l’adhésion d’une large partie de la classe politique et des forces vives de la nation, se veut un moment décisif pour parvenir à des consensus solides afin de renforcer durablement la démocratie sénégalaise et garantir pleinement l’exercice des droits et libertés fondamentaux. L’objectif visé est de mener des concertations inclusives afin de parvenir à des consensus forts pour renforcer durablement la démocratie sénégalaise et garantir pleinement l’exercice des droits et libertés fondamentaux.
Plus précisément, souligne le dossier de presse parcouru par la rédaction de Lii quotidien ce dialogue devrait aboutir à la modernisation et l’améliorer le système électoral sénégalais ; définir clairement le statut de l’opposition politique et de son chef, assurer la transparence électorale via des mécanismes innovants (inscription automatique, parrainage, bulletin unique) ; la rationalisation le calendrier électoral et républicain. A clarifier le rôle des autorités électorales, des médias et de la justice dans les processus électoraux, l’harmonisation des points de vue des acteurs politiques pour préserver les acquis démocratiques.
Il est également attendus des Réformes institutionnelles, notamment la Transformation du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle ; le rôle des Cours et Tribunaux dans le processus électoral ; la création d’un organe indépendant de gestion des élections ; discussion sur les attributions de l’organe de régulation des médias.
Enfin, des recommandations consensuelles sur l’organisation et le contrôle des élections. Une clarification des rôles des autorités électorales, judiciaires et médiatiques ; une rationalisation effective du calendrier républicain ; Un cadre juridique clair et moderne pour les partis politiques ; un statut bien défini pour l’opposition et son chef ; un renforcement durable de la démocratie sénégalaise ; promouvoir la bonne gouvernance : chaque participant sera sensibilisé à la rigueur et à l’éthique nécessaires pour un service public au plus près des attentes des citoyens.
Pour garantir une participation citoyenne inclusive, la plateforme numérique « Jubbanti » permet à tous les Sénégalais, au pays comme à l’étranger, d’apporter leurs contributions au Dialogue national.