Après son accession à la magistrature suprême, le président Bassirou Diomaye Faye avait choisi son voisin mauritanien pour sa première visite officielle à l’étranger. Ce choix de portée historique et symbolique confirme une vieille tradition sénégalaise qui érige la diplomatie de bon voisinage au rang de priorité. Sur les traces du chef de l’Etat, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Cheikh Niang, confirme cette volonté.
Quelques semaines après sa prise de fonction à la tête du ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le tout nouveau chef de la diplomatie sénégalaise a effectué une série de visites officielles. Ce périple a conduit M. Cheikh Niang en Gambie, en Mauritanie et en Guinée-Bissau. Selon ses services, « ce déplacement s’inscrit dans la volonté du Sénégal de consolider les relations de bon voisinage et de renforcer la coopération régionale». « Il traduit la priorité accordée à la prévention diplomatique, à la concertation permanente et à la recherche de solutions communes aux défis partagés », poursuivent les mêmes sources.
En attendant, une autre série de visites qui devront mener le chef de la diplomatie sénégalaise au Mali, en Guinée et au Cap Vert. Ces déplacements prévus ultérieurement s’inscrivent dans la même dynamique d’approfondissement des liens bilatéraux et d’accélération de l’intégration sous-régionale. En effet, insistent les sources précitées, « conformément à la vision » du président de la République, « la diplomatie sénégalaise place la stabilité régionale, la coopération économique et la solidarité transfrontalière au cœur de son action ». « Face aux défis sécuritaires, économiques et climatiques, le Sénégal entend jouer pleinement son rôle de stabilisateur et de facilitateur, fidèle à sa tradition de médiation et d’équilibre », ajoutent les services de Cheikh Niang.
Inscrite dans l’agenda de transformation « Sénégal 2050», la politique des nouvelles autorités s’oriente vers une diplomatie « plus économique, plus prospective et plus inclusive », au service de la souveraineté nationale et de la projection internationale du pays. Cette diplomatie, « guidée par les valeurs de justice, de paix et de solidarité, elle vise à faire entendre la voix du Sénégal dans la définition des nouveaux équilibres régionaux et mondiaux », concluent les services de la chancellerie sénégalaise.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE




