Par Ousmane THIANE
Le premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé hier les sept (7) ruptures majeures qui guideront la Stratégie opérationnelle du nouveau régime pour les cinq (5) prochaines années. Ce programme, selon ses termes, vise à « mettre le Sénégal sur une nouvelle trajectoire » en rompant avec les méthodes traditionnelles du passé. Les deux premières ruptures sont relatives au « retour de l’ambition » et au « passage d’une logique d’urgences et de saupoudrage à court terme à une logique de vision et de planification à long terme ».
« La troisième rupture est celle d’une logique de dépenses à une logique de résultats. La quatrième rupture : d’une logique de gestion partisane à une logique de participation citoyenne. La cinquième rupture consacre le passage d’une gestion centralisée à outrance à une logique de gestion déconcentrée, disons territorialisée. La sixième rupture consiste à bannir la logique d’accaparement au bénéfice d’une minorité au profit d’une logique d’équité et de justice.
Enfin, la septième rupture implique le passage d’une Administration bureaucratique à une Administration moderne et performante », détaille-t-il. A en croire le Chef du Gouvernement, ces « ruptures » guideront la Stratégie opérationnelle du régime pour les cinq (5) prochaines années ». « Pour cela, notre premier devoir est de traduire la Vision du Chef de l’Etat de façon concrète, pour qu’elle soit partagée et que chaque Sénégalais soit fier d’en parler, soit fier chaque jour d’y apporter sa pierre.
D’abord, un Sénégal souverain, sera une réalité tangible si nous nous en donnons les moyens, en matière économique, énergétique, alimentaire, pharmaceutique, scientifique, technologique et sécuritaire. Un Sénégal juste repose sur une véritable paix sociale, une nation où règnent la justice, l’équité, l’unité et la cohésion nationale. Un Sénégal prospère implique de tripler le revenu par habitant pour rejoindre la catégorie supérieure des pays à revenu intermédiaire. Cette ambition sera réalisée grâce à une croissance annuelle minimale de 6,5 % sur 25 ans, qui transforme qualitativement la vie des populations ».