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FALSIFICATION DE STATISTIQUES BUDGETAIRES : Amadou Ba dément Ousmane Sonko et rétablit la vérité

amina by amina
octobre 22, 2024
in A LA UNE, Actualités, Politique
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FALSIFICATION DE STATISTIQUES BUDGETAIRES : Amadou Ba dément Ousmane Sonko et rétablit la vérité
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Amadou Ba réfute les accusations portées contre sa personne par les nouvelles autorités. Il rétablit la vérité et se projette sur les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

Par Ousmane THIANE

Les accusations des nouvelles autorités sur la falsification de l’endettement public et du déficit budgétaire font encore couler des salives. Trainé dans la boue par l’actuel Premier Ministre Ousmane Sonko, l’ex chef du Gouvernement Amadou Ba se lave à grande eau. Face à la presse, hier, le candidat malheureux à la dernière présidentielle, a soutenu mordicus n’être mêlé dans des falsifications de chiffres. Il doute ainsi de la véracité des allégations du nouveau régime. « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours servi le Sénégal avec rigueur, transparence et intégrité. Aucun acte, aucune écriture ne peut m’être imputée dans quelque gestion frauduleuse ou malversation que ce soit. Et je le dis avec foi, fermeté et solennité : je n’ai jamais été « épinglé » dans aucun rapport d’audit », a déclaré Amadou Ba.

J’ai servi mon pays dans le respect strict des règles de bonne gouvernance et je rends grâce à Dieu pour cela. Aujourd’hui, certains m’accusent sans apporter la moindre preuve concrète. Il est facile d’accuser sans fondement, mais la vérité demeure : je n’ai jamais falsifié les statistiques budgétaires. Et je nourris un doute profond sur la véracité de ces allégations », a-t-il déclaré.

Amadou Ba de poursuivre : « Il m’a été reproché des faits prétendument couverts par un rapport d’audit sur la période 2019- 2023. Je tiens à rappeler une évidence : de 2019 à 2023, je n’étais plus ministre des Finances. Mon passage au ministère des Finances s’est terminé le 6 avril 2019. Alors, que l’on m’explique : comment pourrais-je être tenu pour responsable de faits qui se sont produits à une époque où je n’étais pas aux commandes du ministère des finances ? ». « Ces accusations sont non seulement infondées, mais aussi révélatrices d’une volonté délibérée de désinformer. L’honnêteté intellectuelle et la rigueur devraient être les bases du débat, pas des tentatives désespérées de détourner l’attention », affirme-t-il.

« Ces accusations apparaissent dans un contexte de préparation d’une campagne électorale »

Par ailleurs, Amadou Ba a réfuté les allégations selon lesquelles, il aurait acquis des terrains lors de son passage dans le Gouvernement. « Depuis mon entrée dans le gouvernement, en septembre 2013, aucun terrain ne m’a été attribué, aucun immeuble, aucun appartement, aucune villa de l’État ne m’a été cédée ou octroyée sous quelque forme que ce soit. Ces accusations d’accaparement de biens publics me concernant sont injustifiées. Elles relèvent de la pure calomnie et du dénigrement. Je n’ai jamais détourné les biens de l’État, ni failli à ma mission de service public. En tant que serviteur de l’État, je n’ai jamais menti au peuple sénégalais, ni cherché à me dérober à mes responsabilités. Ce parcours, je l’ai mené avec honnêteté et j’ai la conscience tranquille », dit-il, soulignant que « ces accusations apparaissent dans un contexte particulier, celui de la préparation d’une campagne électorale».

« Certains cherchent peut-être à semer la confusion et à discréditer ceux qui, comme moi, ont consacré leur vie au service de la nation. Mais je tiens à être clair : ces menaces ne m’empêcheront pas d’aller à la rencontre des Sénégalais pour défendre ma vision et mon engagement pour le pays. Je continuerai à travailler avec la même détermination pour notre peuple, avec la foi inébranlable en la transparence et l’intégrité (…) Je tiens à rappeler que je ne laisserai aucune diffamation ternir mon nom ni entacher mon parcours. J’ai toujours respecté la loi et les principes de justice et j’exige que ces principes me soient également appliqués ».

« J’ai laissé en trésorerie auprès de la Banque centrale, la somme de 270 milliards de francs »

Amadou Ba dresse ainsi un bilan reluisant de son passage à la tête du ministère des Finances. « J’ai eu l’honneur d’être un des artisans du Plan Sénégal Émergent, en particulier, de son premier plan d’action prioritaire. Ce plan a marqué un tournant décisif pour notre économie, en renforçant le cadre macroéconomique et en créant une dynamique de croissance forte et soutenue sur 5 années consécutives. Grâce à cette trajectoire, le produit intérieur brut réel du Sénégal avait enregistré une hausse moyenne de 6% sur la période 2014-2019, contrastant avec les 3,07% enregistrés entre 1980 et 2013. Le PIB réel était de 9 775 en 2014 et de 13 197 en 2019 quand je quittais le ministère des Finances. Ces données sont incontestables et sont disponibles sur le site de l’ANSD. Je tiens aussi à préciser qu’au jour de ma passation de service, à savoir le 15 avril 2019, j’ai laissé en trésorerie auprès de la Banque centrale, la somme de 270 milliards de francs, tel que consigné dans le procès-verbal de passation ».

« En matière de finances publiques, les résultats parlent d’eux-mêmes. Les recettes budgétaires, preuve de la performance de nos administrations financières et de la vitalité de notre économie, ont connu une croissance continue. Elles sont passées de 2 345 milliards de francs en 2012 à environ 4 000 milliards en fin 2018. Nous avons su mobiliser l’accompagnement de nos partenaires techniques et financiers et maintenir une situation financière maîtrisée avec un endettement efficient.

En 2012, la dette de l’Administration centrale était de 4 598 milliards, soit 3 318 milliards de dette extérieure à long terme et 1 280 milliards de dette intérieure. En 2019, quand je quittais le ministère des Finances, elle était de 7 825 milliards, soit 7 173 milliards de dette extérieure et 652 milliards de dette intérieure. Enfin, c’est durant cette période que nous avions pu obtenir la notation que nous venons de perdre », a-t-il ajouté. En tant qu’un des artisans du Plan Sénégal émergent (Pse), Amadou Ba soutient avoir « contribué à mettre en place une stratégie de développement qui a permis au Sénégal de connaître des progrès significatifs en termes de croissance économique, de renforcement des infrastructures et d’amélioration des conditions de vie. Et il est essentiel de continuer à construire sur ces bases solides ».

« La Vision Sénégal 2050 reprend largement les bases établies par le PSE, à travers ses trois axes »

Amadou Ba note ainsi des similitudes entre le Plan Sénégal Emergent (PSE) et la « Vision Sénégal 2050 ». « Je ne suis pas surpris de voir des similitudes entre la «Vision Sénégal 2050» et le PSE d’une part, ni avec ma Déclaration de politique générale ou encore avec certaines de mes propositions de campagne, d’autre part. Cette « Vision Sénégal 2050 » reprend largement les bases établies par le PSE, à travers ses trois axes.

Cette vision de développement, que j’ai pilotée de 2014 à 2019 en tant que ministre des Finances, a permis au Sénégal d’entrer dans une dynamique de croissance  soutenue et de transformation économique. Cela dit, les grandes visions comme le PSE ou la « Vision Sénégal 2050 » ne doivent passe limiter à de beaux discours ou à des vitrines politiques. Elles ne seront crédibles que si elles s’appuient sur des actions concrètes et des résultats tangibles. Or, si la situation budgétaire décrite par l’actuel Premier Ministre est avérée, il est évident que la mise en œuvre de cette nouvelle vision se réalisera difficilement », a-t-il expliqué.

« Je les invite à publier les revenus qu’ils ont perçus tout au long de leur carrière »

Quid des allégations concernant sa fortune ? Amadou Ba répond : « On m’accuse aussi d’être un fonctionnaire milliardaire. Soyons clairs : je ne possède pas la richesse qu’on me prête et je n’en ai nullement besoin ». L’ancien PM défie ainsi le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko en ces termes : « Ceux qui me critiquent sont aujourd’hui au pouvoir. Je les invite à publier les revenus qu’ils ont perçus tout au long de leur carrière. Ils ont accès aux informations concernant mes propres revenus, disponibles à la
Solde et à la Direction générale des Impôts et des Domaines. Qu’ils les publient tous ! Le peuple sénégalais mérite de connaître la vérité, sans ambiguïté ni manipulation ».

Il invite dans la foulée le Gouvernement « à assumer ses responsabilités et à faire preuve d’humilité ». « Le progrès ne viendra pas de simples promesses en l’air, mais de politiques réfléchies, basées sur des données probantes et mises en œuvre de manière transparente et responsable. Gouverner, ce n’est pas accuser. Gouverner, c’est décider et agir. Gouverner, ce n’est pas affabuler. Gouverner, c’est donner l’exemple ».

« Il ne faut pas leur donner une majorité à l’Assemblée nationale »

En prélude aux élections législatives anticipées du 17 novembre, la tête de liste de la Coalition Jam Ak Jariñ invite le peuple sénégalais « à ne pas se laisser tromper par des discours de division ou des manœuvres de dénigrement. « Je vous le dis sans détour : il ne faut pas leur donner une majorité à l’Assemblée nationale. Le Sénégal a besoin d’une représentation forte, indépendante et capable de proposer des alternatives solides pour sortir de l’impasse actuelle. Nous avons l’occasion historique d’apporter des correctifs pour une trajectoire apaisée et réussie de notre nation. Les prochaines élections législatives nous en donnent l’opportunité. En tant que républicain, je reste profondément attaché à la paix et à la stabilité de notre pays. Mais la paix ne peut exister sans justice, sans respect des libertés et sans une véritable vision de développement », lance-t-il avant de conclure : « À chaque fois que notre démocratie a été menacée, le peuple a su se lever pour défendre ses droits et son avenir. Le moment est venu pour le peuple sénégalais de se faire entendre à nouveau, pour garantir un avenir de paix, de prospérité et de stabilité pour tous ».

Tags: Amadou BâBassirou Diomaye FayeCoalition Jam Ak JariñDECLARATION DE POLITIQUE GENERALEELECTIONS LEGISLATIVESFALSIFICATION DE STATISTIQUES BUDGETAIRESousmane sonkoPlan Sénégal émergentPSESTATISTIQUES BUDGETAIRES
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