Par D. TANDIANG
Le Premier Ministre Ousmane Sonko a évoqué, mercredi, en conseil des Ministres, le cas « préoccupant » des malades mentaux errants qui relève d’un problème de santé publique. Il a, à cet effet, le Premier Ministre a souligné la dimension sociale de cette pathologie qui nécessite une meilleure prise en charge par les familles et les communautés, aux côtés de l’Etat. Face à cette situation, Ousmane Sonko a demandé, selon le communiqué, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec les Ministres en charge de la Justice, de l’Intérieur et de la Famille de mettre en place un Comité ad hoc devant œuvrer, avec tous les acteurs concernés, au plus tard à fin août 2025, d’une part, à la finalisation du processus de révision de la loi relative au traitement des maladies mentales et au régime d’internement de certaines catégories d’aliénés datant d’un demi–siècle et, d’autre part, à la mise en œuvre effective du plan stratégique d’amélioration de la qualité des soins en santé mentale 2024-2028.
Dans ce cadre, les réformes attendues devront prendre en charge, entre autres, le renforcement des capacités des unités spécialisées de soins et d’internement, la résorption du déficit de médecins psychiatriques, la procédure de retrait des malades mentaux errants de l’espace public et l’effectivité des visites réglementaires des établissements d’internement par les autorités habilitées. Ces actions devront être complétées par un programme de sensibilisation à déployer par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en relation avec le Ministère de la Famille et des Solidarités.