Au moment où il est accusé par l’État de dégradation de la situation économique du pays, Macky Sall lui, prend son bâton de pèlerin auprès du G20 pour l’allégement de la dette des pays africains.
Par Dieynaba TANDIANG
Macky Sall a plaidé ce mardi 20 février 2025, pour l’allégement de la dette des pays africains auprès du G20. En effet, l’ancien chef de l’Etat sénégalais a annoncé dans un tweet : « en compagnie de collègues anciens Chefs d’Etat africains, j’ai rencontré ce 25 février 2025 à Cape Town, le président Cyril Ramaphosa, Président du G20. Ensemble, nous plaidons pour un allègement global de la dette africaine afin de favoriser les conditions d’une relance économique du continent ».
Macky Sall n’en est pas à sa première plaidoirie. En effet, depuis 2020, en plein pandémie de Covid-19, l’ancien Chef d’Etat a plaidé pour l’allégement de la dette des pays africains.
Le sommet du G20 des ministres des finances, qui doit se dérouler en Afrique du Sud les 26 et 27 février, se fera en l’absence du plus influent d’entre eux. Scott Bessent, le nouveau secrétaire au Trésor américain, ne se rendra pas au rendez-vous. Officiellement, il a un agenda trop chargé, et notamment un rendez-vous avec Donald Trump. Alors que le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, était absent du G20 la semaine dernière, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, fait de même et boude la réunion de ses homologues des finances en Afrique du Sud.
Le sommet du G20 des ministres des finances, qui doit se dérouler en Afrique du Sud les 26 et 27 février, se fera en l’absence du plus influent d’entre eux. Scott Bessent, le nouveau secrétaire au Trésor américain, ne se rendra pas au rendez-vous. Officiellement, il a un agenda trop chargé, et notamment un rendez-vous avec Donald Trump.
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Cette absence fait suite à celle, remarquée, de Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, qui a refusé de se rendre à Johannesburg lors de la réunion du G20 des ministres des affaires étrangères, les 20 et 21 février. Il n’avait même pas avancé le prétexte d’un agenda trop chargé, menant au contraire une charge frontale contre l’Afrique du Sud, qui préside cette année la réunion. « L’Afrique du Sud fait de très mauvaises choses », avait attaqué le chef de la diplomatie américaine sur X. M. Rubio y accusait le pays d’« utiliser le G20 pour promouvoir « la solidarité, l’égalité et la durabilité » [titre officiel choisi pour cette réunion] », ainsi que la lutte contre le changement climatique. Il estime aussi que le gouvernement sud-africain discrimine les Afrikaners, les descendants des colons européens, avec une loi d’expropriation injuste. « Mon travail est de soutenir les intérêts nationaux de l’Amérique, pas de gaspiller l’argent des contribuables.
