Par Ibrahima DIOP
La Cellule des cadres de Guem Sa Bopp les Jambaars estime, dans un communiqué, que la proposition de loi interprétant la loi d’amnistie est une violation des droits des victimes. « Cette bourde parlementaire est pire que le négationnisme de l’Occident sur la vérité de Thiaroye 44 », martèle-t-on dans le communiqué.
Selon la cellule des cadres, « cette position impie, régulièrement défendue par le pouvoir en place, incite les autorités à prendre des actions grotesques allant dans le sens d’une lecture tendancieuse susceptible d’orienter la justice et de donner une immunité aux bagnards de Pastef ou de servir de bouclier à une mouvance insurrectionnelle », dénonce-t-on dans le document.
Le mouvement Gueum Sa Bopp, conscient de la lourdeur des conséquences historiques liées à cette forfaiture, exige : l’égalité des citoyens devant la justice, la comparution des auteurs présumés des violences, des destructeurs de biens publics comme privés, des pyromanes de l’UCAD ou des bus, des assassins du bus TATA de Yarakh calciné par des cocktails Molotov, des responsables du carnage humain ( 83 morts), des fossoyeurs de notre économie à genoux depuis, et des profanateurs de l’image de nos Guides religieux.
Il appelle à manifester pacifiquement contre ce « banditisme d’État » le 2 avril, devant l’Assemblée nationale pour que cesse la vendetta d’État de Pastef les pétrifiés !
Pour les cadres de Gueum Sa Bopp, l’indemnisation des militants de Pastef avec l’argent du contribuable, sans décision de justice, « relève d’une flagrance que ni la morale, ni l’éthique ou l’honneur ne peuvent concéder ». Par ailleurs, les cadres exigent une mission d’enquête dédiée, demande aux autorités judiciaires de faire la lumière sur la mort du ministre Moustapha Ba suite aux déclarations récentes du porte-parole du Gouvernement Amadou M. N.Sarré.
Avec seneweb