C’est la course vers le diplôme, le sprint final, le temps presse, Lorsque démarrent les épreuves que j’aborde avec maladresse, je frémis de crainte et d’espoir mais, il faut que je décompresse.
Puisse le fruit de mes efforts, faire que nullement je ne digresse ! Quand tombent les sujets dont la consigne, quelquefois agressée. Sous l’œil vigilant d’une patrouille aux aguets telle une tigresse.
Sur ma copie, je me suis penché en pensant à la teneur expresse des règles de bonne conduite, qu’aucunement je ne transgresse, Et aux futurs lauréats et leurs couronnes de laurier qu’on tresse.
Basculent et se bousculent dans ma tête, des idées que je caresse ; Je me surprends quelquefois l’air hagard, et sitôt je me redresse En quête de ferveurs et de faveurs du marabout, de la prêtresse.
Lorsque la pression sociale telle une chape de plomb, oppresse ; Lorsque s’accumulent lacunes, tricherie, absentéisme et paresse Alors, pour sûr, l’espoir d’être fêté et porté en triomphe régresse. L’heure est proche, et chaque candidat, vers son jury, s’empresse :
Alors une voix pleine d’espoir et de mystère, au public s’adresse Nom après nom, se dévoile la liste devant une foule qui se dresse. Joie enivrante des héros du jour, en liesse, emportés par l’ivresse, larmes, sanglots et voix brisées des affligés qui crient leur détresse : Scène émouvante et mouvante où se côtoient tristesse et allégresse.
Ibrahima CAMARA,
Ancien professeur
D’Histoire et Géographie Nguékokh 2025




