« L’Intelligence artificielle et l’éducation : préserver l’autonomie dans un monde automatisé », tel est le thème de la Journée internationale de l’éducation 2025, célébrée hier vendredi. Il propose une réflexion sur le pouvoir de l’éducation pour permettre aux personnes et aux communautés de naviguer, de comprendre et d’influencer le progrès technologique, même si 244 millions d’enfants ne sont pas actuellement scolarisés dans le monde.
Par Idrissa NIASSY
L’éducation offre aux enfants la possibilité de sortir de la pauvreté et de s’engager sur la voie d’un avenir prometteur. Cependant, dans le monde, plus de 244 millions d’enfants ne sont actuellement pas scolarisés ; 617 millions d’enfants et d’adolescents ne maitrisent pas la lecture ou les mathématiques de base ; moins de 40 % des filles en Afrique subsaharienne complètent le second cycle éducatif ; et quelques 4 millions d’enfants réfugiés sont déscolarisés. Leur droit à la scolarisation est bafoué est ceci est inacceptable.
Selon les organisateurs de la Journée internationale de l’éducation célébrée ce vendredi 24 janvier dans le monde, tant qu’ils n’offrent pas une éducation de qualité, inclusive et équitable, ainsi que des opportunités tout au long de la vie, les pays ne réussiront pas à parvenir à l’égalité entre les sexes et à briser le cycle de la pauvreté, laissant pour compte des millions d’enfants, d’adolescents et d’adultes.
Cette édition dont le thème est axé sur : « L’Intelligence artificielle et l’éducation : préserver l’autonomie dans un monde automatisé », propose une réflexion sur le pouvoir de l’éducation pour permettre aux personnes et aux communautés de naviguer, de comprendre et d’influencer le progrès technologique.
À mesure que les systèmes pilotés par l’informatique et l’Intelligence artificielle deviennent plus sophistiqués, les frontières entre l’intention humaine et l’action automatisée s’estompent souvent, ce qui soulève des questions essentielles sur la manière de préserver, de redéfinir et, idéalement, d’élever l’action humaine à l’ère de l’accélération technologique.
Ceci, permettra d’avoir un leadership au cœur d’une éducation de qualité. « Il est de plus en plus admis que le leadership éducatif est le deuxième facteur le plus important, après les enseignants, pour expliquer les résultats de l’apprentissage », ont déclaré les responsables. Selon eux, les dirigeants à plusieurs niveaux sont importants, que ce soit au sein ou à l’extérieur de l’école, ou encore à l’extérieur des systèmes éducatifs, au sein des gouvernements ou dans le cadre du travail législatif.
Avec l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030 en septembre 2015, la communauté internationale reconnaît que l’éducation est aussi un facteur indispensable pour le succès de tous ses 17 objectifs. Elle y consacre un objectif à part entière, l’objectif de développement durable n°4, qui veut « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».