Par Ibrahima DIOP
« Barthélémy Diaz, à l’image de la tête de liste de Pastef reste et demeure éligible », c’est la réponse servie par les proches du maire de Dakar au mandataire de And Liggey Sunu Reew (ALSR) qui a déposé un recours pour demander l’invalidation de la candidature de Barthélémy Dias pour les prochaines législative. Ladite liste a invoqué l’inéligibilité de l’ancien maire de Mermoz-Sacré-Cœur, suite à sa condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf.
Hier, c’était la coalition Takku Wallu Senegaal, dirigée par Macky Sall qui a introduit un recours du genre contre Ousmane Sonko. Lui aussi a été condamné dans l’affaire qui l’avait opposée à Mame Mbaye Niang.
Cependant, malgré sa radiation des listes électorales, l’actuel PM a été réhabilité, suite aux négociations de Cap Manuel où il était détenu. Ce dernier a pu voter lors de l’élection présidentielles de mars 2024.
Contrairement à Sonko, Barthélémy Dias n’a j’avais été assimilé à une quelconque procédure de radiation judiciaire ou administrative. Même s’il a été définitivement condamné dans l’affaire Ndiaga Diouf qui date de 2011, le maire de Dakar n’a jamais reçu de notification de radiation. Et la révision des listes n’étant pas à l’ordre du jour, Barthélémy Dias reste bien dans la course. Sa qualité d’électeur n’a jamais été contestée par l’autorité compétente.
Pour ces législatives anticipées, l’éligibilité du Maire de Dakar n’est pas à l’ordre du jours et le recours intenté à son encontre ne peut Prosper et ne fondé sur aucune base juridique légale.
Par conséquent le duel Barth–Sonko aura bel et bien lieu à cause de l’inexistence de procédure de radiation. « Aucune décision motivée n’a à ce jour été transmise », affirme nos sources; aucun juge n’a prononcé de peines complémentaires ; le code électoral de 2021 n’est pas applicable pour des faits qui se sont une décennie avant (2011).
A noter qu’il y a bien un conflit de lois dans le temps !