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LINGUERE : Des acteurs de la filière lait pour une meilleure structuration de leur secteur

amina by amina
mars 4, 2025
in Actualités, Economie
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LINGUERE : Des acteurs de la filière lait pour une meilleure structuration de leur secteur
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Des acteurs de la filière laitière du département de Linguère, en plein cœur de la zone sylvopastorale, s’investissent plus que jamais dans la structuration de leur secteur d’activité, convaincus qu’il peut grandement contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Sauf qu’ils sont obligés de faire avec les aléas climatiques et des difficultés d’ordre logistique.

Le département de Linguère, dans la région de Louga (nord-ouest), est un des grands bastions de l’élevage au Sénégal, et donc de la filière laitière. C’est un fait relativement bien connu. Il reste à tirer le meilleur profit de ce qui peut relever d’un acquis de la nature dans cette zone communément appelée le Ferlo. Des acteurs locaux s’y attèlent tant bien que mal. C’est que malgré son fort potentiel, la filière laitière reste confrontée à de nombreux défis dans ce département, en termes de production, de transformation ou de commercialisation.

De nombreux éleveurs tentent de structurer ce secteur considéré comme vital pour l’économie locale et la souveraineté alimentaire du pays, mais ils peinent à structurer comme il faut une activité confrontée aux aléas climatiques et aux difficultés logistiques. Seynabou Mamadou Ka, responsable de l’unité de transformation “Laiterie Teddungal Kossam”, peut faire valoir un engagement de plus de vingt ans dans la production laitière. Une activité qu’elle juge viable. “Je travaille dans l’élevage et la production laitière depuis l’an 2000. Plutôt que de vendre systématiquement un mouton ou un bouc ou faire face à un besoin financier, les éleveurs peuvent commercialiser le lait de leur troupeau et ainsi subvenir à leurs besoins quotidiens, tout en préservant leur cheptel”, explique-t-elle.

Selon ses calculs, un producteur qui livre 40 litres de lait par jour, vendus entre 400 et 500 FCFA l’unité, peut gagner environ 200 000 FCFA tous les quinze jours, ce qui représente des revenus mensuels supérieurs à ceux de certains salariés.

Adama Aliou Ka, président de l’Union nationale des éleveurs du Sénégal (UNES), rappelle que le département de Linguère constitue une importante zone de pâturage pendant l’hivernage.

Dépendance des éleveurs aux conditions climatiques

“Les troupeaux venant de Dakar, Kaffrine, Thiès ou Fatick se retrouvent ici, mais l’absence d’usines d’aliments et les difficultés d’approvisionnement, qui sont souvent aggravées par des feux récurrents dans le Ranch de Dolly, compromettent la production de lait”, regrette-t-il. A ces difficultés, il faut ajouter, dit-il, les conditions climatiques liées notamment au déficit pluviométrique, ce qui oblige les éleveurs à parcourir de longues distances pour le pâturage. Seynabou Mamadou Ka, responsable de l’unité de transformation “Laiterie Teddungal Kossam”, confirme ce diagnostic et parle d’un “problème majeur, à savoir la dépendance des éleveurs aux conditions climatiques”.

Les hivernages, de plus en plus raccourcis, et les sécheresses se prolongeant année après année, limitent l’accès aux pâturages et à l’eau, éléments essentiels pour une bonne production laitière, dit-elle. “Il est essentiel d’augmenter les surfaces de pâturage, de développer les fourrages et de baisser le prix de l’eau pour stabiliser l’approvisionnement en lait, sans que les éleveurs n’aient à migrer vers d’autres régions”, ajoute-t-elle.

En plus des contraintes climatiques, d’autres problématiques freinent le développement de la filière laitière à Linguère, comme le souligne la présidente du GIE APAFIL, du nom de l’association des professionnels et acteurs de la filière laitière, Fatoumata Sellé Ka. “Le coût des vaches exotiques, les difficultés d’accès à l’eau et le manque de vétérinaires sont des obstacles majeurs pour les éleveurs”, note-t-elle.

Pour surmonter ces obstacles, elle a formulé plusieurs recommandations notamment la subvention de l’achat de vaches laitières métissées, actuellement vendues à plus d’un million de francs CFA l’unité et la construction de forages pastoraux solaires pour réduire le coût élevé de l’eau. Dans cette perspective, elle a également plaidé pour “le renforcement de la formation des éleveurs sur l’insémination artificielle, la gestion des maladies du bétail et la mise en place d’une usine d’aliments pour bétail dans la région afin d’assurer une alimentation stable pour le cheptel”.

“Il nous faut un soutien fort de l’Etat et de ses partenaires”

Adama Aliou Ka insiste, pour sa part, sur la nécessité d’appliquer le Code pastoral pour limiter les conflits entre éleveurs et agriculteurs, qui compromettent selon lui la stabilité du secteur. Dans le domaine de la transformation, “La fromagerie du Djoloff”, dirigée par Mawade Lamine Diédhiou, témoigne d’un processus rigoureux pour garantir la production d’un lait de qualité. 

Fatoumata Sellé Ka, présidente du GIE APAFIL, insiste donc sur “la nécessité de mesures concrètes pour surmonter les obstacles structurels”, comme la subvention de l’achat de vaches adaptées, le développement des infrastructures de collecte et de transformation et l’installation de forages solaires pour réduire le coût de l’eau. “Sans un soutien fort de l’État et des partenariats avec le secteur privé, prévient- elle, ni l’élevage ni la transformation ne pourront atteindre une rentabilité suffisante pour garantir la pérennité de la filière”.

Compte tenu de ces nombreux enjeux, les professionnels de la filière laitière de Linguère espèrent pouvoir transformer ces défis en opportunités, en vue d’aider le Sénégal à atteindre l’autosuffisance alimentaire en lait et en viande.

 

Tags: ACTEURSfilière laitLinguère
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