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Home A LA UNE

MANQUE DE RESSOURCES HUMAINES : Kidira et Koumpentoum une similarité frappante

amina by amina
juillet 31, 2025
in A LA UNE, Actualités, Société
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MANQUE DE RESSOURCES HUMAINES : Kidira et Koumpentoum une similarité frappante
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Dans les districts sanitaires de Kidira et Koumpentoum, situés dans la région de Tambacounda, la pénurie de personnel de santé est une réalité persistante qui freine considérablement l’accès aux soins de qualité. Ces deux zones rurales, éloignées des grands centres urbains, présentent une configuration sanitaire quasi identique, marquée par un sous-effectif criard, des agents polyvalents surchargés et une faible attractivité pour les professionnels qualifiés.

 Par Idrissa NIASSY

 À Kidira, malgré une population croissante liée à sa position frontalière, les postes de santé fonctionnent souvent avec un seul infirmier ou un agent de santé communautaire, parfois sans médecin, même si ce n’est le cas à Dakharatou où la caravane de presse de l’Ajspd, sous l’égide de la Dsme a eu à visiter. 

Même constat à Koumpentoum, où les structures de santé peinent à recruter et à fidéliser du personnel médical et paramédical. L’absence de spécialistes, de sage-femmes étatiques en nombre suffisant et d’agents d’entretien rend la tâche encore plus complexe. Dans ces zones, les personnels de santé contractuels sont assez nombreux. Cette situation alarmante s’explique par plusieurs facteurs communs : l’isolement géographique, le manque d’infrastructures d’accueil, les conditions de travail difficiles et une politique de répartition du personnel encore déséquilibrée au niveau national. De ce fait, les patients parcourent de longues distances pour espérer un diagnostic ou une prise en charge, mettant en péril leur santé et alourdissant les charges familiales. 

Kidira et Koumpentoum illustrent ainsi les défis structurels du système de santé dans les zones périphériques du Sénégal, appelant à une réforme urgente de la politique de ressources humaines en santé, qui tienne compte des réalités locales et de l’équité territoriale dans l’accès aux soins. 

 Parmi les 4 médecins présents à Kidira, un seul est fonctionnaire

 À Kidira, parmi les quatre (4) médecins en fonction dans le district santé, un seul est fonctionnaire, deux contractuels du ministère de la Santé, et un contractuel du Comité de développement sanitaire appelé Cds. Ce district dispose aussi d’un Docteur en pharmacie, qui est contractuel du ministère de la Santé, un chirurgien-dentiste, qui est fonctionnaire et un technicien supérieur en santé, qui est également fonctionnaire.

Sur les 15 infirmiers diplômés d’État, les sept sont des fonctionnaires, six contractuels du ministère de la Santé, et un contractuel du comité de développement sanitaire. Pour les sage-femmes qui sont au nombre de 20 diplômées d’État, aucune d’entre elles n’est fonctionnaire, ce qui est anormal pour un pays qui tend vers l’émergence et la souveraineté sanitaire. « Parmi les 20 sage-femmes du district, seize sont contractuels du ministère de la Santé, deux contractuels du comité de développement sanitaire, et deux contractuels de collectivité territoriale », a déclaré Dr Saliou Gning, médecin-chef du district de Kidira. D’où la nécessité du gouvernement de procéder à des recrutements de personnels de santé. 

Pour les assistants infirmiers qui sont au nombre de 32, il n’y a que deux fonctionnaires, 15 contractuels du ministère de la Santé, deux contractuels du comité de développement sanitaire, et quatre contractuels de collectivité territoriale, un travailleur social qui est fonctionnaire, une technicienne supérieure en biologie qui est contractuelle du ministère de la Santé. Pour le personnel communautaire, il y a 57 matrones au niveau du district qui sont pris en charge par le Comité de développement sanitaire et 138 Bajenu Gox, dont 52 sont pris en charge. Ce qui fait un gap de 86 Bajenu Gox.

 Koumpentoum n’a que 2 médecins étatiques

 Sur une population de 215 737 habitants, Koumpentoum qui polarise 24 postes de santé, 33 cases de santé, 123 sites Pécadome et 54 sites de distribution, le district, n’a que 2 médecins étatiques, c’est-à-dire le médecin-chef de district et son adjoint, un médecin contractuel et trois médecins qui sont motivés par les Comités de développement sanitaire, ce qui fait un total de 6 médecins. 

Par rapport aux chirurgiens-dentistes, le district n’a qu’un chirurgien-dentiste étatique, pour 2 techniciens supérieurs. Il y a les techniciens de laboratoire et deux autres qui sont recrutés par le Cds. Par rapport aux sage-femmes, 6 sont étatiques, 19 sage-femmes contractuelles du ministère et 3 qui sont recrutées par le Cds, ce qui fait un total de 28. Par rapport aux infirmiers également, le district a 8 étatiques, 8 contractuels du ministère de la Santé et 3 recrutées par le Cds. Par rapport aux assistants infirmiers, ils en ont 2 étatiques, 3 contractuels et 4 recrutés par le Cds. Par rapport aux matrones qui sont au nombre de 87, elles sont toutes recrutées par le Cds. 

Par rapport aux agents d’hygiène, il y a 3 étatiques. Pour les Desdom, ils sont au nombre de 665 et les Bajenu Gox un total de 332 pour tout le district. 

 Plaidoyer des médecins-chefs de district

 Pour le district de Koumpentoum, le médecin-chef, Dr Siré Sagna, a plaidé pour l’affectation d’un pédiatre et d’un gynécologue. Parce que, dit-elle, « si on construit aussi un service de néonatologie sans personnel, là aussi, ça n’a pas d’intérêt. Et faire le plaidoyer pour l’affectation d’un pédiatre et d’un gynécologue au niveau du centre de santé de Koumpentoum est une nécessité ». Pour son homologue de Kidira, à l’occurrence Dr Saliou Gning, il demande à ce que le plaidoyer pour l’accompagnement de Kidira en termes de ressources humaines, en termes de logistique, mais également en termes de matériel. 

 

Tags: KIDIRAKOUMPENTOUMressources humaines
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