L’ancien parlementaire alerte. Pour Doudou Wade, «Le projet de révision de la constituons en son article 87 mérite un sursaut d’orgueil collectif pour refuser le diktat du Président de la république :« Article 87 ». Avec cette loi, le Président de la République peut, après avoir recueilli l’avis du Premier Ministre et celui du Président de l’Assemblée nationale, prononcer, par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale. Le décret de dissolution fixe la date du scrutin pour l’élection des députés. Le scrutin a lieu soixante jours au moins et quatre-vingt dix jours au plus après la date de la publication dudit décret». La modification de l’article 87 telle que prévue par le projet de loi, selon Doudou Wade, «est une catastrophe. J’ignore les motivations de monsieur le Président de la République et me demande si c’est le professeur Ismaila Madior est le rédacteur du texte. Avec cette nouvelle rédaction, le Président de la République a droit de mort sur l’Assemblée nationale. Ainsi il lui est loisible de dissoudre l’assemblée et d’organiser des élections législatives sans coup férir tous les cent (100) jours».