Par Dieynaba TANDIANG
Moustapha Diakhaté est sorti de la prison, plus ragaillardi. L’ancien parlementaire se dit plus que jamais investi d’une mission, qui est de dénoncer les dérives du régime Diomaye-Sonko. En effet, déclare-t-il : « quand mes avocats ont rencontré le procureur, ce dernier leur a dit que mon discours est très dur et que je devrais être un régulateur social. Mais, cela n’est pas son rôle. Je pense plutôt qu’il m’en veut d’avoir fait une sortie musclée contre lui ».
Et de poursuivre : « Je les dérange et je les préviens : ils devraient se préparer à en entendre pire. S’ils veulent m’intimider c’est peine perdu car je suis prêt à retourner en prison dès demain matin, aujourd’hui, Ndlr) », a martelé Moustapha Diakhaté. Selon lui, « si Pastef veut nous faire taire, cela ne marchera pas avec moi. Et ils n’ont que deux options pour me faire taire : m’emprisonner ou me tuer et je sais qu’on n’en arriverait pas là », a-t-il laissé entendre.
L’ancien président du groupe parlementaire Benno a profité de l’occasion pour régler ses comptes avec Pastef. Revenant à la charge, il estime que « si le Sénégal était un pays juste, les prisons auraient dû être fermées le jour où Sonko et Diomaye ont été élus pour diriger ce pays ». Selon Moustapha Diakhaté les infractions reprochés aux 3000 détenus de Rebeuss réunis ne valent pas le 10e de ce que Pastef a fait dans ce pays entre 2021 et 2023 ».




