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PROGRAMME DE RÉSILIENCE DU SYSTÈME ALIMENTAIRE (PRSA/FSRP) : Pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire du Sénégal 

amina by amina
septembre 17, 2025
in A LA UNE, Actualités, Economie
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PROGRAMME DE RÉSILIENCE DU SYSTÈME ALIMENTAIRE (PRSA/FSRP) : Pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire du Sénégal 
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Le Programme de Résilience du Système Alimentaire (PRSA/FSRP), a organisé ce mardi 16 septembre 2025 à la Chambre de Commerce de Dakar une rencontre d’information et de sensibilisation sur les opportunités qu’il offre dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage au Sénégal. Ce programme vise l’amélioration de la souveraineté alimentaire du pays et la lutte contre le chômage des jeunes et des femmes.

Par Massaër DIA

D’après la note de présentation, le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA/FSRP) approuvé par les Administrateurs de la Banque mondiale le 18 novembre 2021 est mis en œuvre dans le cadre d’une approche programmatique multiphases. 

Les phases I et II comprennent le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, le Tchad, le Ghana et la Sierra Leone ainsi que les trois organisations régionales mandatées pour assurer la coordination et renforcer les capacités durables : la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) et le Centre Régional AGRHYMET (CRA) du Comité permanent interétatique de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). 

La phase III du PRSA/FSRP concerne le Sénégal pour environ 230 millions de dollars

« La phase III du PRSA/FSRP concerne le Sénégal, avec une entrée en vigueur le 30 juillet 2024. Elle est prévue sur une durée de 6 ans et pour un montant d’environ 230 millions de dollars US (200 millions USD financés par la Banque mondiale et 30 millions USD financés par le FIDA). Le PRSA/FSRP Sénégal est mis en œuvre par une Unité technique de gestion (UGP) placée sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage (MASAE). Le programme couvre toutes les zones de production agricole et d’élevage des 14 régions du Sénégal », précise-t-on dans le document susmentionné.

Rappelons que l’objectif de développement du PRSA/FSRP est d’accroître la préparation à l’insécurité alimentaire et améliorer la résilience des systèmes alimentaires au Sénégal.  Et les objectifs spécifiques sont les suivants : Contribuer à la préparation et à la gestion des crises agricoles et alimentaires ; Renforcer la résilience des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux ; Faciliter le commerce de biens et d’intrants agricoles à l’intérieur et au-delà des frontières nationales en Afrique de l’Ouest. 

Le document note que le PRSA/FSRP Sénégal contribuera au renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique et des systèmes de recherche agricole. Le programme renforcera également l’environnement politique relatif à la gouvernance des paysages, la gestion intégrée afin d’améliorer la production alimentaire, la fourniture de services écosystémiques, la protection de la biodiversité mais aussi des moyens de subsistance des populations locales. Un appui sera fourni au marché alimentaire régional et à l’intégration commerciale ; ce qui permettra de faciliter le commerce des produits agricoles et des intrants, aussi bien à l’intérieur qu’au-delà des frontières nationales en Afrique de l’Ouest. 

Au total, 600 000 bénéficiaires ciblés dont au moins 240 000 femmes

D’après la note de présentation, en intégrant des actions ciblées et des investissements stratégiques, le FSRP participe non seulement à la sécurisation des revenus des agriculteurs et des éleveurs, mais aussi à l’amélioration de la souveraineté alimentaire du pays et à la lutte contre le chômage des jeunes et des femmes. 

« Les bénéficiaires directs sont les agriculteurs et les agricultrices, les éleveurs et éleveuses, les petits producteurs et transformateurs, et les membres des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) agricoles et d’élevage. Au total, 600 000 bénéficiaires sont ciblés dont au moins 240 000 femmes. Le programme vise à atteindre au moins 40 % de femmes dans toutes les composantes, avec des objectifs naturellement plus élevés dans des activités spécifiques », note le document. 

Et la source souligne que les autres bénéficiaires sont divers acteurs du système alimentaire tels que les ministères et les agences gouvernementales, les organisations de producteurs, les prestataires de services financiers, les institutions publiques et privées, les services, ainsi que la CEDEAO, le CILSS et le CORAF.

Le Financement à coûts partagés (FCP)

La source précise que le FCP a donc pour objectifs de favoriser l’accès des acteurs des chaînes de valeurs ciblées aux financements de leurs plans d’affaires à travers des guichets ouverts aux sous-projets de manière compétitive et de soutenir la transition des acteurs des chaînes de valeurs ciblées vers des modes de production plus agroécologiques. « Il est mis en œuvre à travers 3 guichets : Guichet 1 : 1 578 sous-projets de 3 à 5 millions FCFA chacun (avec une subvention de 70% du coût total du sous-projet et 80% pour les sous-projets des femmes et des jeunes) ; Guichet 2 : 701 sous-projets de 6 à 28,5 millions FCFA chacun (avec une subvention de 50% du coût total du sous-projet) ; Guichet 3 : 15 sous-projets de 28,5 à 285 millions FCFA chacun (avec une subvention de 30% du coût total du sous-projet) 30% du coût total du sous-projet) », précise-t-on dans le document.

Et le document de rajouter : « Le volet agriculture du financement à coûts partagés est mis en œuvre par le FADSR et concerne les chaînes de valeurs suivantes : mil, sorgho, maïs, oignons, pomme de terre et banane. Pour les 12 communes ciblées dans le cadre de la gestion intégrée des paysages (GIP), toutes les chaines de valeurs agricoles sont éligibles. Le volet élevage est quant à lui déroulé par le FONSTAB et cible les chaînes de valeurs bétail, viande et lait ».

La Gestion intégrée des paysages (GIP)

« Le FSRP vise à établir une planification territoriale participative pour la gestion intégrée des paysages à travers des actions telles que la caractérisation des sols, la formulation et l’accompagnement de la mise en œuvre de la GIP sur 12 communes, la réactualisation du répertoire des bonnes pratiques de gestion durable des terres, l’élaboration d’un manuel de mise en œuvre du guichet FSRP-GIP du FNDASP », souligne la source.

Extension de 4700 ha de périmètres irrigués villageois dans la vallée du fleuve Sénégal

D’après la source, il sera aussi question d’améliorer la résilience des écosystèmes et des systèmes alimentaires avec notamment la valorisation agricole des boues de vidange et des fientes, la réhabilitation, l’équipement et la solarisation de certaines stations de pompage, l’extension de 4700 ha de périmètres irrigués villageois dans la vallée du fleuve Sénégal. « En outre, l’aménagement de 1500 ha dans le bassin de Dioulol, l’aménagement du site pilote de Bushra, la construction de 500 diguettes en cadre, la réfection du périmètre maraîcher du CPFP de Koussanar, le remembrement de la vallée de Diatock de 15 ha, la revalorisation de la vallée de Djilacounda de 20 ha, la réhabilitation de la vallée du Simal de 20 ha et la restauration de 700 ha de terres grâce à des pratiques de GDT sont prévus. Il est également attendu l’amendement organique et minéral des sols de Keur Moussa et Djender et la formation des producteurs sur la gestion de l’eau, la maintenance des ouvrages et équipements solaires », souligne la source.

Les Coopératives agricoles communautaires

« Une coopérative agricole communautaire (CAC) est une organisation collective formée par les agriculteurs et agricultrices d’une même commune dans le but de mutualiser leurs ressources et efforts pour améliorer leurs pratiques agricoles, augmenter leur pouvoir de négociation, et promouvoir le développement économique local. Elle est gérée de manière démocratique par ses membres qui en sont à la fois les propriétaires et les bénéficiaires », mentionne le document. 

Mise en place de cinquante (50) fermes agricoles modernes

« Le FSRP déroule, avec l’ANIDA, la DBRLA et le PRODAC, la mise en place de cinquante (50) fermes agricoles modernes dédiés aux CAC à vocation agricole et élevage. D’un montant total de 22.5 millions USD (12 825 000 000 F CFA), elles seront réparties sur une superficie totale de mille (1000) ha et devront, entre autres, promouvoir l’accès à l’eau, la culture fourragère, l’aviculture, la pratique d’élevage bovin, ovin, caprin, porcin », précise-t-on dans la note de présentation. 

Interventions dans le secteur de l’agriculture

La note précise que dans le secteur de l’agriculture, le FSRP prévoit d’importants investissements communautaires avec diverses agences d’exécution. Concernant la protection des végétaux, 9 bases de surveillance de la DPV seront réhabilitées et 2 construites. Le transfert, la diffusion et l’adoption de nouvelles technologies sont aussi prévus à travers le financement de sous-projets de transfert national et régional de technologies, la réhabilitation de deux parcs technologiques à Keur Momar SARR et à Sokone, entre autres. 

Le document souligne qu’il est également prévu dans le cadre du FSRP-SN la réalisation d’une étude diagnostique des plateformes Changement Climatique, Agriculture et Sécurité Alimentaire (CCASA) existantes. Et à la suite de ce diagnostic, une feuille de route sera établie pour assurer la redynamisation des CCASA en mettant l’accent sur le renforcement des capacités des acteurs qui composent ces plateformes.

L’accès aux semences de qualité en quantité suffisante facilité par le programme

« Le programme facilitera également l’accès aux semences de qualité en quantité suffisante en mettant l’accent sur l’accompagnement et l’encadrement des organisations de multiplication de semences, la formation en contrôle et certification des semences ainsi que le renforcement des capacités des institutions nationales, des membres du Comité national consultatif et des techniciens d’encadrement sur des thématiques relatives aux normes, réglementations et législation semencière, au suivi et contrôle de la production semencière. En outre il est prévu la construction et l’équipement des laboratoires régionaux de contrôle de semences et des centres de traitement des semences, la mise en place d’une unité de production d’étiquettes de certification des semences ainsi que la réfection et l’équipement du laboratoire national de contrôle des semences », précise la note. 

Interventions dans le secteur de l’élevage : financement de 1 144 sous-projets

« À travers ses interventions, le FSRP vise à renforcer la résilience du système alimentaire en soutenant les éleveurs, en améliorant la santé animale et en modernisant les infrastructures. A terme, les actions du FSRP au Sénégal dans le secteur de l’élevage se traduiront entre autres par le financement de 1 144 sous-projets dans le domaine de l’élevage, la construction de 5 plateformes d’engraissement destinées aux bovins et porcins, de 20 postes vétérinaires, de 2 postes d’inspection frontalière, de 100 parcs de vaccination pour assurer le contrôle et la lutte efficace contre les maladies animales prioritaires », renseigne la note de présentation. 

 

Tags: PROGRAMME DE RÉSILIENCE DU SYSTÈME ALIMENTAIREPRSA/FSRPSouveraineté alimentaire
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