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SITUATION DES ENFANTS HANDICAPÉS : L’absence de données décriée

amina by amina
janvier 17, 2025
in A LA UNE, Actualités, Santé
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SITUATION DES ENFANTS HANDICAPÉS : L’absence de données décriée
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Au Sénégal, il n’y a pas de données spécifiques démontrant le nombre exact d’enfants handicapés dans tous les secteurs de la vie sociale. Cette situation dramatique rend encore plus vulnérable cette couche. 

 Par Idrissa NIASSY

 Depuis belle lurette, deux centres sont connus capables de prendre en charge les enfants handicapés. Il s’agit du centre Talibou Dabo de Grand Yoff et le Centre national d’appareillage orthopédique (Cnao) qui a pour mission première la prise en charge des personnes en situation de handicaps ((appareillage orthopédique, rééducation fonctionnelle), mais aussi de leur formation. Cependant, ces centres ne sont pas accessibles à tout le monde, surtout les enfants vivant à l’intérieur du Sénégal ; ce qui les rend plus vulnérables. 

Cette situation catastrophique est décriée par El Hadji Baytir Samba, président national des acteurs communautaires du Sénégal dans la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, et initiateur de la «Voix des enfants handicapés». Selon lui, il n’existe pas de données pouvant parler des besoins spécifiques des enfants handicapés dans ce pays. Ce qu’il juge anormal pour un pays qui tend vers l’émergence. «Au niveau de l’éducation, on ne peut pas te dire aujourd’hui combien d’enfants handicapés ont fréquenté l’école, de même que dans les autres secteurs. Il n’existe aucune donnée», a-t-il déploré hier à Thiès lors de la célébration de la 2ème édition du concept «Hand Bonne Année, Bonne Santé». 

Cet événement qui est consacré aux enfants handicapés âgés de 0,5 à 15 ans, consiste à apporter un soutien permettant aux enfants handicapés d’avoir une autonomie, selon leur besoin spécifique, soit une béquille, une chaise roulante, qui soit couplée d’une petite voiture ou quelque chose qui va aider. Mais aussi, c’est une initiative d’échange, d’écoute avec les populations pouvant permettre d’élaborer un document stratégique en termes d’autonomie de la maman. Cette initiative vise non seulement à sensibiliser et à mobiliser autour de leur inclusion et de leur bien-être, mais à plaider pour une meilleure prise en charge de leurs besoins spécifiques, tout en leur offrant des appuis techniques, comme des chaises roulantes, des cannes, et d’autres équipements adaptés. Pour lui, ces données pouvaient permettre non seulement d’orienter, mais de voir comment renforcer les ressources humaines pour la prise en charge de ces besoins spécifiques.

 L’indifférence des autorités à cette initiative

 L’initiateur de la «Voix des enfants handicapés» a profité de cette occasion pour dénoncer l’indifférence des autorités étatiques face à cette initiative. «Aujourd’hui, il n’y a pas un partenaire, ni l’État qui a donné quelque chose pour les enfants handicapés à travers cette initiative qui symbolise le nouvel an», a-t-il déploré. Avant d’ajouter : « c’est seulement au Sénégal que tu vois une association qui protège l’enfant et qui ne prend pas en compte, dans sa ligne d’action, l’appui technique, ce qui est une problématique ». Cette initiative permet également de prendre en charge la santé de la mère qui doit encadrer l’enfant. Concernant la carte d’égalité des chances, ce dernier n’y croit pas. « C’est juste de la poussière. Et aucun enfant handicapé n’est enrôlé dans ce processus. Aujourd’hui, au niveau des services déconcentrés, même de l’État, il y a une problématique», a indiqué M. Samba, tout en invitant l’État à prendre la question des droits humains en compte. 

Abondant dans le même sens la députée, Yama Ndiaye, une handicapée comme les enfants, déclare : « tout ce qui touche les personnes handicapées, me concernent ». Raison pour laquelle, elle a décidé d’assister à la 2ème édition du concept «Hand Bonne Année, Bonne Santé», tenue au Conseil départemental de Thiès. Pour cette édition, 150 enfants handicapées ont été bénéficiaires, contre 100 pour la première édition.   

 1,2 million de personnes handicapées au Sénégal

 Le Directeur régional de l’Action Sociale de Thiès, Alioune Fall est, quant à lui, revenu sur le nombre de personnes handicapées vivant au Sénégal qui est de 1,2 million. Pour lui, la Direction de la protection des personnes handicapées est en train de faire des efforts pour aider ces personnes dans le domaine de la fourniture d’appareils. « Un plan national sur le handicap est déjà conçu et soumis aux autorités pour plus 32 milliards F Cfa », a-t-il déclaré. Selon lui, ce plan permettra de venir en aide à cette catégorie de population défavorisée. Concernant l’intégration de cette couche dans les écoles publiques, ce dernier de préciser que « les écoles ne peuvent pas recevoir certains types de handicaps », comme les déficients mentaux. « À Thiès, il y a un centre qui prend en charge les déficients de ce type de handicap. Il y a aussi un centre à Pout », a-t-il expliqué. Pour les autres régions du Sénégal, dit-il, l’État est en train de faire des efforts pour trouver des solutions, même s’il y a beaucoup de travail à faire. Pour lui, les populations doivent toujours avoir de l’information afin qu’elles puissent comprendre ce qu’elles doivent faire pour leur bien-être. «Il faut s’informer pour avoir les bonnes informations pour ces types de handicaps-là et les mettre à la disposition des spécialistes  qui peuvent prendre en charge ces enfants-là», a-t-il dit. « Un effort doit être fait dans le domaine de la santé pour aider les familles à prendre en charge ces enfants-là et puis régler la question de leur devenir. Parce que, ce sont des enfants qui appartiennent à la population sénégalaise et qui sont appelés à participer au développement socio-économique de notre pays. Donc, on doit les prendre en charge à temps parce que, la jeunesse, c’est l’avenir de demain », a-t-il conclu.

 

Tags: Centre national d’appareillage orthopédiquecentre Talibou Dabo de Grand YoffEl Hadji Baytir SambaENFANTS HANDICAPÉSHANDICAPÉS
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