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TAMBA / RÉFÈREMENT DES FEMMES ENCEINTES, SAIGNÉES ET AUTRES MALADIES : À Dakharatou, un tricycle-ambulance pour évacuer les patientes

amina by amina
juillet 30, 2025
in A LA UNE, Actualités, Santé, Société
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TAMBA / RÉFÈREMENT DES FEMMES ENCEINTES, SAIGNÉES ET AUTRES MALADIES : À Dakharatou, un tricycle-ambulance pour évacuer les patientes
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Situé à 25 Km du centre de santé de Kidira, le poste de santé du village de Dakharatou ou Ouro Thierno, est confronté non seulement à un manque d’ambulance, mais à une vétusté de la maternité. Tous ces problèmes ont de graves conséquences sur la santé des populations. 

 Par Idrissa NIASSY

Dans la localité de Dakharatou ou Ouro Thierno, située à 25 Km du district sanitaire de Kidira et à 210 Km de la Direction régionale de santé de Tambacounda, les femmes enceintes ou les patients atteints par d’autres pathologies (saignées, éclampsies ou les crises médicales graves, Avc, paludisme sévère, etc.), rencontrent d’énormes difficultés pour accéder aux structures de référence (hôpitaux ou centres de santé équipés). Car, les patients doivent souvent attendre des heures avant d’être évacués par manque d’ambulance. Le personnel sanitaire est obligé de faire appel au district de santé de Kidira pour leur transférer une ambulance. À défaut de cela, ils vont utiliser un tricycle qui leur sert d’ambulance pour accéder aux structures de référence. 

Et parfois il tombe plusieurs fois en panne avant d’atteindre le centre de santé ou l’hôpital où le malade doit être pris en charge. Ce qui augmente les risques de décès ou de séquelles graves, la mortalité maternelle et néonatale élevée, tout en entraînant des accouchements non assistés ou dans de mauvaises conditions. Dans cette localité peuplée de 7021 âmes, la maternité composée que de deux salles : une salle de consultation et une autre qui sert de salle de travail, d’hospitalisation, suite de couche et d’accouchement avec des conditions qui sont vraiment déplorables, est en état de vétusté très avancée et menace de ruine. Dans ce bâtiment, les fissures sont nombreuses et le toit est en train de se casser, causant d’énormes risques pour l’accouchement et les autres prises en charge. Parce que, avec cette période de l’hivernage, le bâtiment risque de tomber à tout moment. 

Une raison pour la sage-femme d’État de ce poste de santé, Dieynaba Sow, de lancer un cri de cœur à l’endroit des autorités étatiques pour qu’enfin une ambulance leur soit non seulement attribuée, mais également que les travaux de la maternité construite par Ariski, dans le cadre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse), qui sont en arrêt depuis quatre (4) mois, puissent reprendre pour éviter les nombreux cas d’accouchement à domicile qui ne sont sans conséquences ces derniers temps. 

«Avec la maternité qui est en ruine, les femmes préfèrent accoucher à leur domicile et venir nous présenter leurs enfants», explique-t-elle avec remords. Mme Sow s’exprimait en marge d’une caravane de presse organisée dans la région de Tambacounda par l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd) en collaboration avec la Direction de la santé mère-enfant (Dsme) sur la Srmnia. L’accessibilité avec l’éloignement de certaines concessions posent aussi problème. Ce qui fait que certaines femmes accouchent en cours de route. «C’est pourquoi, nous demandons si on peut avoir aussi une case, hormis la maternité, pour certaines qui habitent trop loin par rapport au poste de santé», a-t-elle plaidé. 

 Taux d’accouchement en hausse 

 À Ouro Thierno, comme nous venons de l’énumérer en dessus, le taux d’accouchement à domicile est élevé par rapport à 2024, à cause du mauvais état de la maternité. Pour le premier semestre de 2025, il est à 8 %, contre 4 % en 2024. Selon elle, la seule chose qu’on peut faire pour limiter les dégâts, «c’est qu’on nous aide à avoir une maternité, à avoir une ambulance pour évacuer nos malades». L’autre problématique qui fait des dégâts dans cette zone aussi loin de la capitale sénégalaise, Dakar, ce sont les précoces où les filles sont données en mariage à l’âge de 12 ans. 

Dans cette contrée, le fait de donner en mariage à bas âge leurs filles fait partie de leur coutume. Et ce sont ces mêmes filles qui vont faire demain ces accouchements compliqués et c’est elles qui seront référées. «Parce qu’elles ne sont pas encore matures. Elles vont faire des accouchements à dissociés, des prééclampsies, des éclampsies, des Hpp, saignements hémorragiques, du fait des mariages précoces qui sont là», a-t-elle souligné. Le fait que ces populations soient des nomades, posent énormément de problèmes aux femmes, parce que les hommes ne reviennent que pendant la saison des pluies, après avoir passé 6 à 9 mois loin de leur village laissant les femmes dans une pauvreté extrême, ni argent, ni alimentation. Ce qui est source de malnutrition élevée.

Dans cette zone, le taux d’avortement est également en hausse. Pour le premier semestre de 2025, il est à 4 %, contre 2 % l’année dernière. «Certains avortements, on les voit même pas», signale-t-elle. C’est pourquoi, précise-t-elle, la prise en charge, parfois, ça se fait au niveau du district, surtout si c’est des avortements hémorragiques, avec anémie, puisque la plupart des femmes sont anémiées à cause de la malnutrition où le taux est à 0,59 % en 2024. La proportion d’accouchement dans les structures est à 59 %. Le pourcentage d’accouchement assisté par un personnel qualifié est à 84 %. 

 La planification familiale, un sujet tabou

 La planification familiale demeure aussi un sujet tabou dans plusieurs contrées du Sénégal, comme à Dakharatou, où les traditions, les normes sociales, et les croyances religieuses influencent fortement les comportements. Cette pression sociale et culturelle a fait que le taux de planification a lourdement baissé dans cette zone. Où même les femmes sont obligées de se cacher quand elles organisent des causeries ou des plaidoyers avec les Bajenu Gox. «Mêmes les femmes qui viennent au poste pour la Pf sont obligées de se cacher pour ne pas être répudiées, du fait qu’on leur dise que c’est interdit par l’islam», a-t-elle fait valoir.

Dans certaines communautés du nord du Sénégal, la fécondité est un symbole de richesse, de statut social et de bénédictions divine. La femme est parfois perçue à travers sa capacité à enfanter. C’est pourquoi, qu’on leur interdit la Pf. Mais tout cela est dû au manque d’information et de sensibilisation qui fait que les décisions liées à la contraception sont rarement partagées. Conséquences : taux de natalité très élevé et grossesses rapprochées entrainant parfois d’autres pathologies, comme les fistules obstétriques.

Il y a également la mortalité maternelle et infantile très élevée, due au manque d’espacement des naissances et la pauvreté accrue dans les familles nombreuses à faible revenus. Mme Sow a profité de cette occasion pour plaider pour une augmentation des compétences des sages-femmes en échographie pour pouvoir diagnostiquer en temps réel les grossesses, les avortements et autres. 

 310 grossesses attendues en 2025

 Pour l’Infirmier-chef de poste de Dakharatou, Adama Ndoye Mabel Guissé, 310 grossesses sont attendues cette année dans le poste de santé de cette localité limitée au nord par le poste de santé de Gabo, au sud par le centre de santé, à l’ouest par le poste de santé de Ouro Souley et à l’est par la case de santé de Djembé. Ce poste dispose d’un réel problème de santé publique, même s’il joue un rôle crucial dans l’amélioration de la santé des populations rurales, ainsi que les nomades. Concernant les ressources humaines, infirmiers d’état, sage-femmes, le poste de santé n’en dispose pas pratiquement. «Seule une sage-femme qui est contractuelle du ministère de la santé est présente dans ce poste», déplore-t-il. 

Ce poste de santé ne dispose aussi qu’un seul assistant infirmier qui est fonctionnaire étatique, une seule matrone qui est communautaire, de deux Asc qui sont pris en charge par le poste de santé communautaire, de 8 Bajenu Gox et un Desdom. Dans ce poste de santé, le taux de couverture adéquate en Cpn, est de 20 % et celui  d’achèvement à 47 %. Concernant le taux de couverture à TPI 3, il est 56 %. Au même moment, la proportion d’accouchement dans les structures, est de 50 %. Le pourcentage d’accouchement assisté par un personnel qualifié est à 91 %. Pour le taux de Planification familiale après avortement, le poste de santé est à 33 %. Le taux de couverture en Cpn, c’est 127 %. Pour le premier semestre 2025, le taux de prévalence contraceptive est à 8,6 %. 

 Supplémentation en vitamine A

 Pour le premier semestre 2025, le nombre d’enfants de 0-59 mois supplémentés en vitamine est de 302, contre 1086 en 2024. Dans ce semestre, le nombre d’enfants  de cette tranche d’âge souffrant de malnutrition aiguë modérée, est à 37, contre 72 en 2024. Le nombre d’enfants 0-59 mois déparasités en 2024, est à 235, contre 144 pour cette semestre. «Pour cela, nous demandons la dotation auprès de l’État et les partenaires d’une ambulance médicalisée, l’achèvement des travaux de la maternité et le démarrage des chantiers du logement de l’infirmier, la dotation en matériel médical et bureautique, la supplémentation en fer des femmes, la dotation d’un appareil en échographie et le renforcement des connaissances des Sage-femmes», a-t-il plaidé. 

 

Tags: DakharatouRÉFÈREMENT DES FEMMES ENCEINTESSAIGNÉESTambatricycle-ambulance
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