Le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, a mis en exergue jeudi, la place de la femme dans le travail de valorisation du patrimoine.
« Nous avons besoin de protéger, de sauvegarder, de préserver notre patrimoine. Il n’y a pas meilleur levier, meilleur transmetteur, meilleur vecteur que la femme pour faire le portage de ce travail de valorisation », a déclaré Bakary Sarr. M. Sarr intervenait dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits des femmes en présence des élèves et étudiantes du Lycée d’excellence Mariama Bâ et de l’université Amadou Mahtar Mbow.
Célébrée autour du thème : « femmes, patrimoine, technologie numérique, action pour la sauvegarde du patrimoine mondial en Afrique », cette rencontre qui se tient du 6 au 8 mars, à l’Ile de Gorée, est organisée par l’UNESCO. Le secrétaire d’Etat à la culture a magnifié le fait que ce sont les élèves et étudiantes qui agissent et travaillent dans un espace de transmission, à l’occasion de cette journée. Selon lui, le Sénégal a besoin que le patrimoine et le travail de sa valorisation puissent passer par les circuits de ladite transmission. « Et il n’y a pas meilleur espace que l’espace scolaire, universitaire, pour le travail de valorisation du patrimoine. Je voulais féliciter les élèves, les étudiants ayant participé à la réussite de cette journée », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs énuméré trois points entrant en droite ligne d’un certain nombre d’axes prioritaires de l’Agenda « Sénégal Vision 2050 », notamment la valorisation du patrimoine, la technologie et les femmes. « Aujourd’hui, on a des étudiantes en architecture, mais aussi des élèves en Terminale qui n’ont jamais pratiqué l’architecture et cela a été intéressant de les informer sur l’importance des bâtiments historiques », a pour sa part, indiqué le directeur du bureau de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Dimitri Sanga. Il s’agissait, selon lui, de les avertir également sur les défis et les contraintes liées à la réhabilitation dans les pays africains.
Cette journée était aussi l’occasion de parler aux élèves et étudiantes, « des principes de conservation, lorsque l’on est dans un bâtiment historique ou même dans un bâtiment normal », a-t-il dit. Le but est d’après lui, de voir quelles sont « les habitudes à avoir pour pouvoir faire en sorte que ce bâtiment dure le plus longtemps possible ». « Je disais qu’un patrimoine, on doit savoir le défendre si on veut le préserver depuis des générations. Mais pour le défendre, il faut s’en approprier », a quant à lui, soutenu le maire de la commune de Gorée, Augustin Senghor.
Avec APS
