Par Ibrahima DIOP
Promu ministre conseiller, directeur des moyens généraux de la présidence de la République par le chef de l’Etat Cheikh Oumar Diagne est bien gâté par le nouveau régime qu’il a farouchement défendu contre celui de Macky Sall. Fervent défenseur de l’Islam et de la lutte contre les lobbies gays, il s’est illustré dans le combat acharné des patriotes contre l’ex président Macky Sall. Aujourd’hui, avec l’accession au pouvoir du duo Sonko – Diomaye, le professeur d’université, spécialiste de la finance islamique est récompensé pour les efforts consentis.
Mais, cette charge ne serait-il pas trop lourd pour lui ? au regard de ces récentes sorties, le ministre conseiller, directeur des moyens généraux de la présidence de la République soulève des questions relatives à ses compétences réelles.
Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop, Cheikh Oumar Diagne serait titulaire d’un doctorat en Economie. Dans quelles universités il a passé son cursus? Est-il apte à assumer les charges qui lui ont été confiées ? Le Président Diomaye Faye s’est-t-il trompé sur son compte ?
Autant d’interrogations qui se renforcent à chaque sortie qu’il fait dans les médias.
Cheikh Oumar Diagne, ignorant les institutions, s’amuse à faire des déclarations qui tendent à saper la cohésion sociale qui a toujours fait le charme du Sénégal et le vivre ensemble dont le Sénégal a su faire montre depuis toujours.
Cheikh Oumar Diagne confond sa charge républicaine et ses convictions religieuses. Si le Président a décidé de créer un bureau chargé des affaires religieuses au sein du palais de la République, il ne doit pas compter sur son ministre conseiller qui s’amuse à accuser les confréries de blanchiment d’argent.
Ses sorties ont plutôt tendance à désunir qu’à unir. Ce qui doit inquiéter au plus haut niveau le Chef de l’Etat dans un pays où toutes les religions, Islam et Chrétienne, ont vécu dans la paix et la cohésion. Il devient dangereux pour ce régime qui a hérité d’un pays qui garde encore les stigmates des violences préélectorales.
