Des mouvements et associations des défenseurs des droits humains prêchent pour la libération du journaliste Pape Alé Niang, arrêté pour « divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires ». Dans un mémorandum signé par 101 représentants de mouvements et associations de défense des droits humains, ces acteurs estiment que la vie du journaliste Pape Alé Niang serait menacée à cause de la grève de la faim qu’il a entamée depuis son arrestation. « Cela fait deux mois que le journaliste Pape Alé Niang est privé de liberté. Il est accusé de « divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Depuis, le dimanche 6 novembre 2022 qu’il a été interpellé en pleine rue, sa vie se résume à des aller et retour entre les établissements pénitentiaires et les structures de soins de la région de Dakar. La liberté provisoire qui lui a été accordée, il y a un mois, n’a duré que six jours. Sur requête du procureur de Dakar, sa mise sous contrôle judiciaire a été révoquée par le juge sur des bases très contestables. En protestation de ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice pour l’empêcher d’exercer son métier de journaliste engagé au service de l’information des citoyens, Pape Alé Niang est en grève de la faim. Sa vie est menacée ! », renseigne le document.