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AUDITS DES FINANCES PUBLIQUES : Quand Sonko laisse le Sénégal à la merci du FMI

amina by amina
octobre 18, 2024
in A LA UNE, Actualités, Economie
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AUDITS DES FINANCES PUBLIQUES : Quand Sonko laisse le Sénégal à la merci du FMI
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Le FMI a procédé du 9 au 16 octobre 2024 à sa revue à Dakar au sujet du mécanisme de suivi de la coopération avec le Sénégal. Le FMI annonce avoir reçu des résultats préliminaires, donc non encore certifiés par la Cour des comptes, au sujet de l’audit des comptes publics entre 2019 et le premier trimestre 2024.

Par Salif SOW

Le Fonds Monétaire International annonce que le déficit public est à hauteur de 7,5% contrairement au 10,5% déclarés par le Premier Ministre. Le Fmi demeure ainsi dans le cadre des résultats de sa précédente mission de septembre et dément les autorités sénégalaises sur le déficit courant. Le Fmi ne s’est pas en revanche prononcé sur la dette mais, annonce que le niveau important de celle-ci est dû au financement des investissements structurants du régime de Macky Sall comme le TER et le BRT, par le biais des « emprunts extérieurs et des prêts contractés auprès des banques locales ».

Ce qui est inquiétant en revanche dans le communiqué du FMI c’est l’invocation de « mesures audacieuses et rapides» sur les finances publiques. En des termes moins savants, il s’agit d’un risque de se placer sous programme FMI, c’est à dire d’être soumis à une cure drastique par le FMI qui s’érigerait ainsi en gendarme de l’économie sénégalaise et lui imposerait un certain nombre de mesures très dures qui vont saper la croissance et annihiler la dynamique d’émergence.

Un économiste interrogé nous annonce ceci : « il est extrêmement rare de voir un pays se mettre volontairement sous programme FMI. Les Etats font tout pour éviter de passer par cette case, qui est brutale pour les finances publiques et risquée pour le climat social ».

En effet, le FMI semble prendre le prétexte des annonces du gouvernement sur le maquillage supposé des comptes publics pour imposer enfin au Sénégal la suppression des subventions à l’énergie et la fin de l’exonération fiscale des entreprises privées qui, pourtant, créent la richesse et des emplois. Le régime précédent a toujours refusé de céder à l’injonction de supprimer les subventions à l’énergie. Car cela augmenterait automatiquement les factures d’électricité et l’inflation parce que l’énergie qui augmente c’est automatiquement tous les prix qui augmentent. Si l’idée qui flotte actuellement dans l’air va au bout, les prix de l’électricité et du carburant vont connaître une hausse. Donc une flambée des prix de toutes les denrées pourrait survenir dans les mois à venir.

Autre aspect, la politique d’austérité que le FMI impose à l’État empêche toute politique d’investissement sur des infrastructures structurantes. Il faudrait ainsi renoncer au prolongement du TER et du BRT, aux centrales électriques, aux aéroports régionaux et au prolongement de l’autoroute à péage à Tamba et à Ziguinchor.

En outre, une économie sous assistance respiratoire du FMI, c’est la fin de la politique sociale mise en place par le régime du Président Macky Sall. En effet, les mesures d’austérité partout où elles sont appliquées obligent l’État à moins se soucier des couches les plus vulnérables au nom de l’assainissement du cadre macroéconomique ; ce  fut le cas de la Grèce il y a dix ans générant un climat social difficile. Ainsi, les dépenses sociales seraient rabotées et les bourses de sécurité familiale, la CMU, les subventions risqueraient de passer à la trappe.

L’annonce de comptes supposés maquillés et la visite du FMI pourraient aboutir sur un programme d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom et un retour du Sénégal aux années 80. Tout ça pour un rapport d’audit que jusque-là, personne n’a jamais vu.

Enfin chose curieuse, cette exclusivité de Lii Quotidien : le FMI n’a toujours pas officiellement reçu le Plan « Victor » portant Vision 2050

Tags: AUDITSBRTFINANCES PUBLIQUESMacky SallsonkoTER
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