Par Adji Ousseynou DIOP DIALLO
La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) dans un communiqué publié hier, a exprimé sa profonde consternation suite aux quatre personnes qui ont perdu la vie en détention à Thiès, à Saint-Louis et à Mbacké et enfin dans les locaux de la Dscos à Tambacounda en l’espace de deux mois (décembre 2024 et Janvier 2025.)
La Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) appelle l’Etat du Sénégal à fournir davantage des efforts pour respecter l’ensemble des règles minima révisées des Nations Unies pour le traitement des détenus (Règles Nelson Mandela) qui a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015. « Nous espérons qu’au sortir du prochain conseil interministériel sur ce fléau, des recommandations et mesures correctives seront prises afin de préserver le droit fondamental à la vie des citoyens sénégalais qui sont dans les lieux de privation de liberté, de veiller à ce que des enquêtes soient faites et que les sanctions proportionnelles soient infligées aux auteurs de ces décès », lit-t-on dans le document.
La Ligue Sénégalaise des Droits de l’homme invite également le gouvernement du Sénégal à gérer les dossiers politico-judiciaires relatifs à la reddition des comptes, avec beaucoup de célérité tout en garantissant les droits de défense des présumés auteurs. « Nous invitons le gouvernement a plus de diligence pour l‘application des réformes de la justice en ce qui concerne : l’établissement de Juges de liberté ; la suppression de toute politique pénale orientée vers la détention, avec un décernement quasi systématique de mandats de dépôt qui favorise les longues détentions préventives ; bannir la pratique courante et non encadrée du retour de parquet.




