Victimes dans les années 1980 et 1990 de violations massives, graves et systématiques des droits de l’Homme, constitutives de crimes contre l’humanité, de disparitions forcées, de tortures, de viols et de déportations massives, le collectif des populations négroïdes de la Mauritanie réclame réparation. A cet effet, ils avaient déposé une plainte devant la Cour Pénale Internationale (CPI) contre l’ancien président mauritanien, Maouya Ould Sid’Ahmed Taaya, pour les crimes commis contre la population noire mauritanienne. La Cpi a orienté ledit collectif représenté par le cabinet de Me Assane Dioma Ndiaye au Conseil de sécurité des Nations unies. Devant les journalistes, samedi dernier, le collectif accompagné de ses avocats et d’associations de défense des droits de l’homme (Raddho, Lsdh…) a présenté le cheminement de la plainte déposée à la CPI mais aussi a exposé des témoignages poignants des survivants de cette tragédie humaine ainsi que les ayants droit des disparus. Ils sont décidés à engager le combat pour que le Conseil de sécurité des Nations unies se saisissent du problème afin de saisir le procureur de la Cpi pour le jugement de l’affaire.