Le Parti démocratique Sénégalais dit prendre acte de l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall. Cependant, les libéraux considèrent que les bases d’un dialogue «sincère» ont été jetées puisque le chef de l’Etat a lui-même décliné les termes préliminaires de ce dialogue. Le PDS note que c’est la première fois en 12 ans que le président de la République et plus haute institution du pays aborde le règlement de la situation arbitraire et injuste de Karim Wade comme n’a cessé de le réclamer le comité des droits de l’homme de l’organisation des Nations Unies dans sa décision du 24 Octobre 2018. Les libéraux disent rester en attente de connaître les contours et les détails du dialogue avec les partis politiques, mais approuve, d’ores et déjà, les principaux points de discussion évoqués par le Président notamment le parrainage, l’amnistie de Monsieur Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade. Toutefois, le PDS souhaite que les points suivants soient rajoutés à l’ordre du jour de ce dialogue. Il s’agit de l’audit contradictoire du fichier électoral sous la supervision des États-Unis, de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, de la prolongation des délais et la poursuite des opérations d’inscription sur les listes électorales, la levée de tous les obstacles administratifs aux inscriptions sur les listes électorales, notamment celles concernant les primo-votants sans oublier l’organisation de prochaine élection présidentielle par une personnalité consensuelle. Le dialogue politique étant une vieille tradition sénégalaise, le parti démocratique Sénégalais espère que « celui-ci débouchera sur l’organisation d’une élection présidentielle en 2024 qui sera libre, ouverte, inclusive et transparente afin que le Sénégal puisse consolider sa place au sein des grandes démocraties du monde».