Le président Saied a prôné mardi des “mesures urgentes” contre l’immigration clandestine de ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, affirmant que leur présence en Tunisie était source de “violence, de crimes et d’actes inacceptables”. Des propos jugés «racistes et haineux» par des défenseurs des droits de l’homme. Des ONG ont dénoncé mercredi un discours “raciste et haineux” du président tunisien Kais Saied après sa violente charge contre les migrants originaires d’Afrique subsaharienne, qu’il a présentés comme une menace démographique pour son pays.